Bouteflika a usurpé son identité lors de son séjour médical



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Partis se soigner aux Hôpitaux Universitaires de Genève en Suisse, le président algérien a usurpé sa véritable identité. Il s’est enregistré sous le nom d’Abdelmadjid Aissa, né le 5 juillet 1938 et non en 1937.

Encore une fois, la presse internationale a massivement commenté la « sortie » du général Gaid Salah demandant mardi dernier l’application de l’article 102 de la Constitution algérienne qui destitue le président Bouteflika pour des raisons de santé.

Pour le New York Times, qui avait déjà, fait rare, consacré un éditorial sur l’Algérie, a estimé dans son édition d’hier que «le général Gaid Salah a pesé de tout son poids et a ouvert un chemin devant mener à la fin du règne de Bouteflika ».

Le quotidien américain qui a ouvert sa rubrique internationale sur l’Algérie a estimé « que le discours prononcé à Ouargla par le chef de l’Etat-major algérien est une deuxième victoire engrangée par la rue en trois semaines. La première étant d’avoir poussé Bouteflika à renoncer à se présenter pour un cinquième mandat ».

Le New York Times qui suit de très près la situation en Algérie, a aussi conclu que « les institutions algériennes semblent réagir avec empressement à la déclaration du général Gaid Salah, à l’image du Conseil constitutionnel qui s’est réuni hier », selon le quotidien.

Le quotidien économique britannique « The Financial Times » s’est posé, qu’anarchisme à lui, la question si « l’appel du général Gaid Salah pour appliquer l’article 102, sera suffisant pour calmer les manifestants qui ont considérablement imputé les raisons de leur frustrations sur le régime en place ».

Pour « The Guardian », l’annonce de Gaid Salah intervient deux jours après les fissures apparues au sein du parti FLN, soutien indéfectible du président Bouteflika.

Le quotidien britannique a repris les déclarations de Hocine Khaldoun, porte-parole du FLN dans lesquelles il estimait que « les lois de la Constitution ne pouvaient pas régler la crise politique, et qu’il fallait l’élection d’un nouveau président » pour gérer la période de transition.

Pour la « Tribune de Genève », quotidien suisse, au lieu de commenter la « sortie » de Gaid Salah, a révélé que le « président Bouteflika a été hospitalisé aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) sous un faux nom et une fausse date de naissance. Le journal genevois, qui a consulté une note du service médical de l’hôpital, a ajouté que « Bouteflika  s’appelait Abdelmadjid Aissa et était né le 5 juillet 1938, ce qui lui aurait donné 80 ans alors qu’il en avait 82 ans le 2 mars dernier ».

La « Tribune de Genève » n’a pas expliqué pourquoi le président algérien a falsifié son identité.

La « Libre Belgique » a consacré un éditorial sur l’Algérie.

Intitulé « En Algérie, une révolution au ralenti » l’éditorialiste a écrit « La procédure d’empêchement déclenchée mardi à l’encontre du président Abdelaziz Bouteflika par le général Ahmed Gaïd Salah est un nouveau coup de théâtre dans une Algérie en ébullition, passée en quelques semaines d’une indolente résignation à une insolente mobilisation contre le pouvoir ».

Pour le « Figaro », « l’armée (Algérienne ndlr) siffle la fin du règne de Bouteflika », ajoutant que sous la «  Sous pression de la rue, le chef d’état-major a demandé mardi l’«empêchement» du président en espérant ainsi mettre fin à la crise politique ».

Le journal français,  qui a également mis en ligne un deuxième article sur les risques que la contestation sociale soit confisquée par le régime en place, a tenté de disséquer l’article 102 de la Constitution algérienne qui prévoit la destitution d’un président pour des raisons médicales ».

Le  journal émirati « AL Khaleedj », n’a pas commenté l’appel de Gaid Salah  mais a juste rapporté le discours prononcé par le chef de l’état-major algérienàOuargla  

Quant au quotidien « Al Ittihad » paraissant à Abu-Dhabi et financé par l’état émiratisuspecté par les médias qataris de jouer un mauvais jeu en Algérie, il n’a rien écrit sur les derniers développements politiques survenus sur la scène algérienne.


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