Assurance du cheptel bovin et ovin à Bouira.. La Crma sensibilise les éleveurs

Pour les objectifs de la journée, M. Bechour Mohamed, premier responsable de la Crma de Bouira, estime que c’est pour convaincre les éleveurs à assurer leur cheptel et vulgariser les procédures d’indemnisation.

La salle des conférences de la chambre d’agriculture de Bouira a accueilli hier, une journée de vulgarisation sur l’assurance du cheptel, organisée par la caisse régionale de mutualité agricole (Crma) au profit des éleveurs. La rencontre a été animée par des cadres de la Crma, qui ont tenu à expliquer les avantages de l’assurance du cheptel et les procédures de l’indemnisation.
L’initiative est d’une grande utilité pour les éleveurs, d’autant plus que la filière fait face à plusieurs maladies. Pour les objectifs de la journée, M. Bechour Mohamed, premier responsable de la Crma de Bouira, estime que c’est pour convaincre les éleveurs à assurer leur cheptel et vulgariser les procédures d’indemnisation. Ce qui contribuera à coup sûr au développement de la filière. Ainsi, le même responsable a souligné que «ce qui a motivé la Crma à organiser la journée de vulgarisation, c’est d’abord la convention qui a été signée entre la Cnma et les conseils interprofessionnels des filières agricoles». «Dans cette convention, il y a des avantages qui ont été accordés aux éleveurs, notamment des avantages tarifaires, en premier lieu, c’est la réduction qui avoisine les 60% en matière d’assurance. Cela veut dire que l’éleveur paye entre 40 à 45% du prix d’assurance.
Deuxièmement, il y a l’accompagnement par des vétérinaires de la Cnma. L’objectif de cette convention est surtout de diminuer les charges pour l’éleveur», a déclaré M. Bechour. En début de la rencontre, le président du conseil interprofessionnels de la filière d’élevage a affirmé que «le cheptel a été sérieusement touché par différentes maladies, notamment la fièvre aphteuse, la brucellose, etc. Plusieurs éleveurs se sont retrouvés au chômage. L’un des avantages de l’assurance, c’est d’éviter aux éleveurs de déclarer faillite». Nous avons remarqué que le taux des assurés parmi les éleveurs a diminué.
D’abord, parce’ qu’il y a beaucoup d’éleveurs qui ont abandonné l’activité qui est devenue très coûteuse. Aussi, il y a beaucoup de maladies qui ont décimé le cheptel, et qui ont ruiné des éleveurs qui n’ont pas pu reprendre l’activité. «C’est là l’intérêt de l’assurance du cheptel», ajoute le directeur de la Crma de Bouira. «En 2018, la caisse régionale de mutualité agricole de Bouira a déboursé trois milliards de centimes, pour indemniser les éleveurs dont le cheptel a été décimé par les maladies», selon le directeur de la Crma. Ce dernier ajoute que «la facture a été très salée en 2014, période durant laquelle les indemnisations des éleveurs ont atteint les 06 milliards de centimes».
Ali Cherarak