Ali Ghediri premier candidat déclaré à la prochaine présidentielle



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Par R. Mahmoudi – L’ancien candidat à l’élection présidentielle, le général à la retraite Ali Ghediri, se dit optimiste pour l’avenir, après la démission du président Abdelaziz Bouteflika. Dans un entretien au quotidien arabe Al-Charq Al-Awsat, paru jeudi, il annonce le maintien de sa candidature aux prochaines élections.

Ghediri a déclaré s’attendre à ce que «le peuple se révolte pendant la campagne électorale. Mais il l’a fait bien avant», se réjouit-il. «Je me présenterai aux prochaines élections. J’avais dit que je suis venu abattre le système. Si le peuple m’élit, j’achèverai cette tâche jusqu’au bout.»

Par ailleurs, l’ex-directeur central au sein du ministère de la Défense nationale estime que la prochaine étape pourra bien se dérouler si les dispositions constitutionnelles sont respectées. «Je tiens à la légalité et au droit, a-t-il déclaré. C’est le président du Conseil de la nation qui présidera l’Etat pendant cette période (après la démission du Président). Abdelkader Bensalah ou un autre, peu importe. Ce qui m’importe, c’est que la période de transition soit fixée à 90 jours et que l’élection présidentielle se tienne à temps», tout en soulignant que le prochain président de la transition, représenté par le président du Conseil de la nation, doit mettre en place une commission indépendante de surveillance des élections «acceptée par le mouvement populaire».

Au sujet de l’institution militaire, Ghediri insiste sur le devoir de ne pas confondre entre l’Etat et le régime. «L’Etat a des institutions, parmi lesquelles l’Armée nationale populaire. L’armée n’est pas une milice et elle est au service de la nation, du peuple et de l’Etat. Je ne le dis pas par complaisance mais c’est la réalité. Si l’armée les avait laissé faire, ils auraient fait de ce pays ce qu’ils auraient voulu faire, et seraient allés vers un cinquième mandat, voire un mandat à vie.»

Interrogé sur ce que serait sa position, s’il est élu Président, sur un éventuel retour du FIS dissous à la vie politique, le général Ali Ghediri reste ambigu. Qu’on en juge : «La deuxième République n’est pas un simple slogan, dit-il. Il faut aller vers la rupture pour la République. Il s’agit d’asseoir un modèle politique, culturel, social et économique, et une nouvelle philosophie et de nouvelles relations entre le gouvernant et le gouverné. Mais je dis aux islamistes qu’ils ont été vaincus politiquement et militairement et qu’ils sont convaincus qu’ils n’ont leur place que dans une Algérie démocratique, dans le respect des règles démocratiques qui leur garantissent l’exercice de leurs droits dans le cadre d’un projet démocratique national.»

R. M.


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