Le conseil constitutionnel constate la vacance de la Présidence de la République

Qui gérera la période de transition ?



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Abdelaziz Bouteflika n’est plus président ! C’est désormais officiel. Le Conseil constitutionnel a constaté, hier, la vacance définitive de la présidence de République et communiqué sa déclaration au Parlement. «La vacance définitive de la présidence de la République est constatée conformément à l’article 102 alinéa 04 de la Constitution.

L’acte de déclaration de la vacance définitive de la présidence de la République sera communiqué, en ce jour, 27 Rajab 1440, correspondant au 3 avril 2019, au Parlement conformément à l’article 102 alinéa 05 de la Constitution», explique l’institution que préside Tayeb Belaïz dans un communiqué rendu public, à l’issue de sa réunion.

Cette décision enclenche ainsi un nouveau processus qui, selon la procédure mise en œuvre, ne devrait pas sortir du cadre constitutionnel. En effet, la démission du chef de l’Etat, à moins de 26 jours de la fin de son mandat et la mise en œuvre de l’alinéa 4 de l’article 102 de la Constitution confirment, on ne peut plus clairement, les intentions des nouveaux décideurs de revenir vite au processus électoral et couper, de ce fait, aux demandes de l’opposition d’aller vers une période de transition sans la participation du pouvoir.

L’article 102 stipule «qu’en cas de démission ou de décès du président de la République, le Conseil constitutionnel se réunit de plein droit et constate la vacance définitive de la présidence de la République. Il communique immédiatement l’acte de déclaration de vacance définitive au Parlement qui se réunit de plein droit».

Abdelkader Bensalah assurera-t-il l’intérim ?

De ce fait, et sauf changement de dernière minute, l’actuel président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, assumera, comme le stipule la loi, «la charge de chef de l’Etat pour une durée de quatre-vingt-dix (90) jours au maximum, au cours de laquelle des élections présidentielles sont organisées, sachant que le chef de l’Etat, ainsi désigné, ne peut pas être candidat à la présidence de la République».

Cette option sera-t-elle acceptée ? Y a-t-il des décisions prises pour pallier à un éventuel refus du choix de Abdelkader Bensalah ? Dans sa lettre de démission adressée au Conseil constitutionnel, Abdelaziz Bouteflika avait affirmé qu’il a pris des décisions pour assurer le fonctionnement des institutions avant de démissionner. Outre la nomination du gouvernement Bedoui, quelles sont les autres mesures prises ? Rien n’est annoncé pour l’instant.

En tout cas, la mobilisation populaire pourrait se renforcer encore davantage ce vendredi pour refuser le détournement de la victoire du peuple et sa transformation en changement à l’intérieur du système. Après avoir exprimé leur joie suite à la démission du président Bouteflika, les Algériens reprennent leurs slogans habituels, depuis le début du mouvement, le 22 février dernier, en réclamant le départ du système.

C’est ce que nous avons constaté mardi soir à Alger. Les quelques centaines de personnes sorties manifester place Audin et à l’esplanade de la Grande-Poste ont réitéré leur exigence concernant le départ du système. «Ils vont tous partir» et «ils seront tous jugés», clamaient les manifestants, avant la grande explication de demain, vendredi.


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