Marche du vendredi – acte 9

La réponse de la protesta au chef de l’Etat Bensalah pour objectif



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On s’attend à une forte mobilisation pour ce vendredi. La démission du président du Conseil constitutionnel et son remplacement par M. Feniche, semble point satisfaire le mouvement citoyen déterminé à aller jusqu’au bout des restants des « B ». Ce 9e vendredi de mobilisation intervient quatre jours après le dernier discours du général Gaid Salah dans lequel il a notamment promis de protéger les manifestations pacifiques. Et à l’ombre d’éventuel escalade surprise contre la foule, il faut s’attendre à ce que la population sorte en masse d’autant que le seuil des revendications soit monté d’un cran et réclame la tête de toux ceux qui ont répondu à l’invitation du chef d’Etat intérimaire, de mercredi à jeudi, qui semble préparer une conférence nationale qu’on croyait révolue avec la démission du président de la République. La présidence a en effet invité une centaine de personnalités à une conférence qui devrait se tenir lundi au Palais des nations. Les manifestants se sont rassemblés tôt le matin à l’esplanade de la Grande poste alors que les forces de sécurités bloquent toutes les entrées de la capitale. Des témoins oculaires affirment que le trafic est apocalyptique, à l’est comme à l’ouest, et les bouchons ayant atteint les gorges de Lakhdaria (ex-Palestro) sur l’axe autoroutier est juste infernal. Trois barrages filtrants de la Gendarmerie nationale ont été installés sur le tronçon autoroutier près de Lakhdaria, le tunnel de Bouzegza et Dar el-Beida. Des bus immobilisés sur place. Une seule voie a été ouverte. Pour éviter les bouchons, les automobilistes empruntent la RN 5. A l’ouest, si les bretelles sont bloquées, la circulation sur l’autoroute est-ouest est également ralentie entre Blida et Baba Ali. Les foules de marcheurs vers le centre-ville véhiculés sont nettement freinés, à l’est comme à l’ouest, mais l’affluence garde sa densité de tous les vendredis passés, voire allant même en s’amplifiant ! Mais les rues au cœur d’Alger, à la rue Hassiba, à Didouche Mourad, à la Place des martyrs, les manifestants continuent d’affluer depuis 8 heures déjà. Des familles, des femmes, des enfants, des personnes âgées sont déjà dehors pour réclamer le changement.     NationalPolitique


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