Ils dénoncent «les agissements» de l’ex-général Toufik.. Les magistrats montent au créneau



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Le lutte au sommet de l’Etat commence à prendre une nouvelle tournure. Le départ du président Abdelaziz Bouteflika n’a fait qu’attiser le feu et accentuer la guerre des clans. Qualifiée d’une justice qui fonctionne par téléphone, les magistrats ont voulu laver l’affront, et montent au créneau en dénonçant hier, «les agissements du Général Toufik». Le Club des magistrats algériens a dénoncé, avant-hier, les agissements et manigances de l’ex-chef de DRS. Dans un communiqué rendu public, le syndicat des juges en cours de création, a expliqué que «cet individu fantôme, qui s’est fait passer autrefois pour (Rab Dzaier), qui veut dire (le dieu de l’Algérie), a essayé désespérément de lier le présent et l’avenir de l’Algérie à sa personne».
Le Club des magistrats enfonce le clou : «Celui nommé (Toufik), qui maîtrise le langage des démons et des crocodiles, ne représente que lui-même et ses partisans des gardiens du temple imaginaire, qui cherchent à susciter la peur et à relier le pays à des agendas extérieurs». Selon ce même syndicat, «ces gens-là que n’intéressent de l’Algérie que leurs propres intérêts, font partie du passé, et sont aux yeux de la loi, dans le cas où ils seront poursuivis en justice, des justiciables ordinaires qui n’ont aucun privilège relatif au litige». Par ailleurs, le Club des magistrats d’Algérie a dénoncé une campagne de «dénigrement fossile et barbare» qui été lancée contre les membres du syndicat, visant à perturber le rôle qu’ils jouent, ainsi que leur alignement du côté des revendications légitimes du mouvement populaire qui date du 22 avril passé.
Dans ce sillage, les magistrats ont rappelé qu’ils ont déjà refusé le 5e mandat, et demandé la démission du Président de la République et président du haut conseil de magistrature. Les magistrats ont également rappelé leurs appels à lutter contre la corruption, à l’indépendance de l’autorité judiciaire, ainsi qu’à la révision des lois en vigueur. Les magistrats ont aussi cité leur dernière position vis-à-vis l’éventuelle élection présidentielle annoncée par Bensalah. «Nous avons boycotté la supervision de l’élection prévue le 4 juillet prochain, sous le code électoral actuel et la présence des 3 B au pouvoir», conclu le même communiqué.
Cette action entamée par le club des magistrats d’Algérie contre le Général Mohamed Lamine Mediene, dit Toufik, intervient au moment où le vice-ministre de la Défense et chef d’état-major de l’armée, Ahmed Gaïd Salah, a lancé, lui, un «dernier avertissement» à l’ex-patron des services de renseignements. «J’ai déjà évoqué, lors de mon intervention du 30 mars 2019, les réunions suspectes qui se tiennent dans l’ombre … ( ), ces parties, à leur tête l’ex-Chef du Département du Renseignement et de la Sécurité, ont tenté, en vain, de nier leur présence dans ces réunions, et d’induire en erreur l’opinion publique et ce, en dépit de l’existence de preuves irréfutables sur ces faits abjects», avait affirmé Ahmed Gaïd Salah, dans son discours prononcé dernièrement, à l’issue de sa visite à la quatrième région militaire à Ouargla. «Je lance à cette personne un dernier avertissement, et dans le cas où il persiste dans ses agissements, des mesures légales fermes seront prises à son encontre», avait menacé Gaid Salah.
Smail Mimouni


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