Moussa Naît Amara

« Nous sommes obligés de passer à un système qui respecte la particularité algérienne »



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L’ancien animateur du mouvement culturel berbère (MCB), des années 1990 et militant pour la démocratie, Moussa Naît Amara, a animé une conférence en début d’après-midi de ce mercredi, à l’auditorium de l’université Akli Mohand Oulhadj de Bouira.

Il a rendu un vibrant hommage au patron de Cevital, Issad Rebrab,  plus grand groupe privé en Algérie, incarcéré depuis lundi dernier, à la prison d’El Harrach. « Je tiens à rendre hommage à cet homme. Je suis pour une justice libre et indépendante »., a-t-il dit. Traitant des mécanicismes de la transition, M Naît Amara a tiré la sonnette d’alarme par apport au devenir de la Révolution. Des manœuvres dangereuses visent la diversion et la diversion au sein du peuple uni. « Il y a un véritable consensus au niveau de la société algérienne autour d’un slogan, (système dégage ndlr) », a déclaré en détaillant sa vision par apport aux mécanismes à mettre en place. Pour l’ex- animateur du MCB, l’élite doit d’abord traduire politiquement le slogan « système dégage ». «  La période de la révolution est le meilleur moment pour débattre de tous les problèmes de la société dont les principes démocratiques qui doivent être adoptés par tout le monde. Les forces politiques qui veulent participer dans le processus électoral après transition doivent adopter ces principes dans cette période et ces principes sont clairs.

« Personne n’a le droit de remettre en cause l’identité nationale. Personne n’a aussi le droit de remettre en cause la citoyenneté » a averti Naît Amara.  Il a dit aussi : « Nous sommes dans un Etat jacobin. Administrativement  nous sommes dans le prolongement de l’Etat coloniale. Rien n’a changé. Le préfet est devenu wali. Le sous-préfet est devenu chef de daira et le maire est devenu P/APC. Dans l’urgence on a reconduit le système de gouvernance coloniale. Et Nous sommes obligés de passer maintenant à un autre système qui va respecter la pluralité et la particularité algérienne », a-t-il estimé en précisant que l’armée n’a aucun rôle à jouer dans la transition. « Ils, « les tenants du pouvoir » ont tenté d’exploiter le féminisme pour pouvoir évacué  la femme de la révolution.  Si la révolution demeure aujourd’hui pacifiste c’est parce que la femme est présente. Quand si les hommes qui sont dans la rue, vous avez à faire à, une révolte mais quand les femmes sont dans la rue, vous avec faire à une révolution », a-t-il affirmé sous les ovations du public composé essentiellement des étudiants, invités à éviter ce piège.  « La femme doit rester l’élément garant du pacifisme de la révolution. », a  conclu Moussa Naît Amara .


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