Il sera poursuivi pour infraction à la législation.. Chakib Khelil devant la Cour suprême



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Après les hommes d’affaires arrêtés, la convocation de l’ex-premier ministre, Ahmed Ouyahia, et de l’actuel ministre des finances, Mohamed Loukal, c’est au tour de Chakib Khelil d’être poursuivi par la justice. En effet, deux dossiers de poursuites contre l’ancien ministre et ses complices ont été transmis à la Cour suprême, pour «infraction à la législation et à la réglementation des changes et des mouvements de capitaux de et vers l’étranger», a indiqué hier, un communiqué de la Cour suprême.
«La conclusion de deux contrats par la compagnie Sonatrach avec deux entreprises étrangères en infraction à la loi», constitue le deuxième motif de poursuites, a ajouté la même source. «Ces mesures ont été prises conformément aux dispositions de l’article 573 du Code des procédures pénales, relatif au privilège de juridiction», a précisé le communiqué. Selon certaines chaînes privées, Amar Ghoul serait aussi concerné, tout comme l’homme d’affaire, Tahkout. Par ailleurs, les frères Kouninef, qui ont comparu mardi après-midi devant le Procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, pour être auditionnés dans le cadre d’affaires de corruption, ont été placés hier, tôt le matin, sous mandat de dépôt. «Les frères Kouninef ont été placés sous mandat de dépôt», a déclaré à la presse un de leurs avocats, Me Cherif Chorfi. Huit cadres du ministère de l’Industrie ont également comparu dans le cadre de cette affaire.
Les hommes d’affaires répondaient des chefs d’accusation de «non respect des engagements contractuels dans la réalisation de projets publics, trafic d’influence avec des fonctionnaires publics pour l’obtention de privilèges et détournement de foncier et de concessions». Interpellés dans la journée du lundi, par des éléments de la Gendarmerie nationale, les hommes d’affaires Kouninef avaient été auditionnés par la section de recherches, qui poursuit ses enquêtes préliminaires à l’encontre de plusieurs hommes d’affaires, dont certains interdits de sortie du territoire national pour leur implication présumée dans des affaires de corruption.
R. N.


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