Situation politique.. Rahabi appelle à accélérer la transition



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L’urgence d’accélérer le processus de transition pour mettre un terme à la crise politique que traverse le pays a été fortement recommandée hier, par l’ancien ministre et ex-diplomate, Abdelaziz Rahabi, soulignant que «ce processus doit englober aussi bien le gouvernement, le Commandement de l’Armée que l’opposition». «Nous avons tous des offres pour sortir de cette impasse politique émanant du pouvoir, du Commandement de l’Armée, de l’opposition et de l’élite. Il faut voir comment converger tout cela et faire asseoir tout ce monde autour d’une table», a déclaré M. Rahabi sur les ondes de la chaîne III de la Radio algérienne.
Il a souligné, à ce propos, «l’impératif d’accélérer le processus pour mettre fin à l’impasse politique qui s’aggrave en l’absence de perspectives». Il a regretté, toutefois, que «jusqu’à maintenant, il n’y pas eu une seule offre de dialogue sérieuse proposant un agenda, des conditions et des modalités pour sortir le pays de l’impasse». «Nous avons un sérieux problème avec un chef d’Etat, en raison de son rejet par le peuple et l’opposition, et par le fait qu’il ne peut prétendre valablement à organiser la transition qui a toutes les chances de ne pas aboutir, encore moins les élections présidentielles prévues le 04 juillet», a-t-il mentionné.
L’ancien ministre a estimé, en outre, que les citoyens algériens, mobilisés depuis le 22 février dernier, «veulent changer la nature du régime, entrer dans la démocratie, combattre la corruption et contrôler la richesse publique». «C’est un programme éminemment politique qui devrait servir aussi bien le gouvernement, le Commandement de l’Armée que l’opposition», a-t-il ajouté. Concernant l’appel à l’application des articles 7 et 8 de la Constitution, M. Rahabi a estimé que «c’est un faux débat qui a fait perdre beaucoup de temps à l’Algérie. Pendant 07 ans, nous avons été otages de la santé de l’ancien président de la République et aujourd’hui, nous sommes otages de l’article 102 de la Constitution qui bloque tout effort d’innovation, de discussion et de recherche de solution négociée», a-t-il conclu.


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