Frenda

 Tension à l’hôpital



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Le magistrat instructeur près le tribunal de Frenda, 50 km à l’ouest de Tiaret, a placé sous contrôle judiciaire cinq personnes pour avoir, dans la journée du dimanche, bloqué l’accès au directeur de l’hôpital Ibnou Sina de Frenda à son bureau alors qu’ils protestaient devant l’enceinte hospitalière.

«La situation de pourrissement est instiguée par de tierces parties pour amener le directeur, M. Meridja Djelloul, à jeter l’éponge», précisent nos sources au fait de cette affaire, exacerbée depuis que des citoyens de cette commune en sont venus à carrément bivouaquer devant l’entrée de l’établissement et scander des slogans hostiles au directeur sous prétexte de mauvaise gestion alors qu’il n’ y a pas si longtemps, tous les responsables, ministre et wali y compris, loué ses mérites.

Dépités par cette tournure, les travailleurs de l’hôpital ont répliqué en organisant une marche et sont allés se plaindre au procureur de la République près le tribunal de cette ville car, ajoutent nos sources, «la situation sent la manipulation» et d’aucuns n’ont pas hésité à pointer un doigt accusateur en direction de l’actuel DSP qui est, par ailleurs, enfant de la ville de Frenda.

Selon des proches du directeur de l’hôpital de Frenda, M. Mokrane Mokhtar, directeur de la Santé aurait suggéré à M. Meridja Djelloul de prendre un congé, chose interprétée comme étant une grossière manipulation pour le faire évacuer et le remplacer on ne sait pour quels desseins. Cela intervient à un moment où le secteur vit une grave crise de management sur fond d’accusations graves.

Au tumulte vécu à l’hôpital de Tiaret sont venus s’adjoindre d’autres problèmes vécus à Sougueur, Mahdia et Ksar Chellala. Les adversaires du DSP nous ont fait parvenir un lourd dossier concernant les dettes de l’EPH Youssef Damerdji (plus de 137 milliards de cts) générées de la gestion par ce même DSP lorsqu’il était pendant sept années son directeur.

Contacté hier par téléphone, le DSP tout en expliquant «gérer cette crise avec doigté pour ne pas l’exacerber» dit «être prêt à nous fournir, ultérieurement, d’autres éléments d’analyse s’agissant de l’EPH de Frenda». 


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