Karim Tabbou à Bouira

«C’est une des diversions du pouvoir»



...

Le chef de l’Union démocratique et sociale (UDS), Karim Tabbou, a considéré, lors d’une conférence qu’il a animée avant-hier à l’auditorium de l’université Akli Mohand Oulhadj de Bouira, que les dernières interpellations d’hommes d’affaires et de généraux sont une diversion de plus du pouvoir. «Dans un Etat de droit, la justice obéit aux lois et non pas aux ordres.

Or, ce qui se passe ces jours-ci, ce sont des règlements de comptes. Ils veulent nous faire oublier l’essentiel des revendications du peuple, à savoir le changement radical de tout le système.

Je pense que ce n’est qu’une fois l’Etat de droit et une justice indépendante instaurés, que tous ceux qui ont commis des délits économiques seront jugés», a-t-il dit

. Et de se demander : «Où sont Saïd Bouteflika, Chakib Khelil et autres ? Où sont les dossiers de Sonatrach 1 et 2 ? Où est le dossier du scandale de l’autoroute Est-Ouest ? etc.» Le conférencier a tiré à boulets rouges sur la France, les Emirats arabes unis, accusés de soutenir «la mafia du pouvoir en Algérie».

Karim Tabbou n’a pas épargné Gaïd Salah, le chef d’état-major : «Vous n’avez pas le droit de faire de la politique depuis la caserne. Où étiez-vous lorsque la issaba (la bande) a piétiné la Constitution ?

Où étiez-vous lorsque des individus se sont emparés de l’Etat et en ont fait une propriété privée ? Où étiez-vous lorsque des entreprises publiques ont été bradées ?»

Et de lancer le défi au chef d’état-major «d’arrêter le général Toufik». M. Tabbou a tenu aussi à éclaircir sa position vis-à-vis de l’Armée nationale populaire. «Nous devons faire la distinction entre l’institution militaire, dont nous sommes fiers, et certains individus qui veulent faire de cette institution un parti politique. Il (Gaïd Salah, ndlr) ne cesse de nous parler du respect de la Constitution.

Il ne sait pas que son poste de vice-ministre de la Défense est contraire à la Constitution, car le ministre de la Défense a été déchu par le peuple», a soutenu le conférencier. Pour le chef de l’UDS, des solutions politiques à la crise existent.

Cependant, ce qu’il a qualifié de bande fait tout son possible pour les mettre en échec. «Tant que cette bande, dont fait partie Bensalah, est là, rien ne va changer.

Ce sont eux qui veulent faire barrage à toute solution de la crise politique. Malgré les tentatives du pouvoir de pousser à la violence, nous resterons pacifiques jusqu’à ce qu’ils dégagent tous.»


Lire la suite sur El Watan.

Publier des annonces gratuites

Petites annonces Babalweb Annonces

Publier une annonce gratuite

Autres sites

Sciencedz.net : le site des sciences
Le site des sciences en Algérie


Vous cherchez un emploi? Essayer la recherche d'emploi en Algérie
Babalweb Annonces Babalweb Annonces
Petites annonces gratuites