Me Bouchachi à l’université de Bouira 

«La voix du peuple est au-dessus de la Constitution»



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«Nous sommes pour le dialogue, mais avec qui ? Si c’est avec les symboles du système de Bouteflika, l’offre est rejetée, car nous n’avons plus confiance en ces personnes , a déclaré hier le militant des droits de l’homme et avocat, Mustapha Bouchachi, lors d’une conférence organisée au niveau de l’auditorium de l’université Akli Mohand Oulhadj de Bouira. « Il n’y aura de dialogue qu’après le départ du système.

Ce dialogue sera porté sur les mécanismes et le processus de la période de transition», a-t-il poursuivi pour commenter les dernières sorties du chef d’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah. Selon le conférencier, le président déchu a miné la Constitution de sorte que les hommes du système restent toujours au pouvoir. Il cite l’exemple de Bensalah, Bedoui et Belaiz qui ont été nommés en raison de leur allégeance et fidélité à Bouteflika.

Me Bouchachi considère que la solution à la crise que traverse l’Algérie est en dehors de la Constitution : «Au départ nous avons réclamé l’application de l’article 07 de la Constitution qui stipule que le peuple est la source du pouvoir. Nous devons comprendre que la voix du peuple est au-dessus de la Constitution.»

Le conférencier a exposé les grandes lignes de sa vision pour la sortie de crise. Il préconise, entre autres, une présidence collégiale de la période de transition ainsi que l’installation d’un gouvernement d’union nationale composé de cadres intègres qui auront pour mission d’organiser des élections transparentes et libres. «Si Bensalah et Bedoui refusent de démissionner, nous devrons les obliger à le faire.

Leur persistance dans leurs postes ne fait que compliquer la gravité de la crise», prévient l’orateur, qui rejette les élections présidentielles projetées pour le 4 juillet. «Ces élections qu’on nous veut nous imposer ne déboucheront que sur les institutions faibles, à la merci des pressions et du chantage des puissances étrangères.

Seules des institutions démocratiquement élues serviront le pays.» De son côté, l’activiste Samir Belarbi a, lors de son intervention, mis en garde contre «les tentatives de la bande à se recycler et se projeter dans l’après-système, à travers notamment le rallongement de la durer de la crise». L’activiste a dénoncé aussi ce qu’il a qualifié «d’instrumentalisation de la justice» pour faire diversion. «Nous n’avons pas d’alternative à part les manifestations pacifiques pour libérer l’Algérie», a-t-il soutenu.


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