Université de la formation continue de Bouira.. Les employés exigent le départ du directeur



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Rien ne va plus à l’annexe de l’université de la formation continue (UFC) de Bouira. Les employés, agents de sécurité et administrateurs montent au créneau. Ils ne décolèrent pas depuis mercredi dernier. Ils dénoncent les «agissements irresponsables et les abus d’autorité» de leur directeur. Hier encore, les protestataires rencontrés au centre de l’UFC campaient sur leurs positions. Leur seule revendication, c’est le départ immédiat du premier responsable du centre. «Les travailleurs de l’UFC de Bouira sont humiliés et maltraités. Il autorise les femmes à sortir à 15h30 et le lendemain, elles ont été toutes destinataires de questionnaires», a déclaré un employé.
Les protestataires dénoncent beaucoup de dépassements à leur encontre. «Vous imaginez que nous ne sommes même pas autorisés à assister à l’enterrement des membres de la famille de nos collègues. Les fonctionnaires ont souvent peur et ils travaillent sous la menace», ajoute-t-il. Ainsi, les employés ont tenu à préciser que leur mouvement de protestation n’est pas de remettre en cause le volume horaire qui est de 9h à 16h. «Le directeur a induit tout le monde en erreur. Il a déclaré dans la presse que nous sommes en grève à cause du volume horaire qui est de 9h à 16h. Nous précisons que c’est faux. Nous sommes prêts à travailler et respecter cet horaire», indiquent les protestataires, qui estiment que depuis le 8 mai 2019, le Dr Hocini Sefouane n’est plus leur directeur. «S’il veut travailler, il n’a qu’à ramener de nouveaux fonctionnaires», insistent-ils. Pour ce qui est de la gestion, les protestataires affirment que le directeur utilise à des fins personnelles les moyens et le personnel du centre.
Les employés sont déterminés à aller jusqu’au bout de leur action. Sans le départ de leur directeur, les travailleurs ne comptent pas reprendre du service. De son côté, le premier responsable de l’université de la formation continue à Bouira a tenu à démentir tout ce qui lui a été reproché par les employés. «À l’UFC, tout est centralisé. Toute décision que je dois prendre passe par la direction centrale. Pour ce qui est de l’abus d’autorité et de non-respect de la loi, qu’ils apportent des preuves», a déclaré le Dr Hocini Sefouane sur les ondes de la radio locale.
Ali Cherarak


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