Said Bouteflika, Hanoune, Toufik et Tartag font appel



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La chambre d'accusation près la Cour militaire de Blida statuera lundi prochain sur l'appel introduit par les avocats de Said Bouteflika, frère et conseiller de l'ex président, qui avait démissionné en avril dernier. Cet appel a deux volets, l'un contre l'ordonnance de mise en détention du juge d'instruction du tribunal militaire de Blida, demandant la liberté provisoire, alors que l'autre concerne la volonté du prévenu d'être jugé dans une juridiction civile.

Selon des sources judiciaires, Said Bouteflika veut un procès dans un tribunal civil. Selon la loi algérienne, un civil peut être poursuivi par une juridiction militaire lorsque son nom est cité dans une affaire impliquant des militaires en fonction ou à la retraite. Or, Said Bouteflika est poursuivi dans la même affaire que celle des généraux Mohamed Médiene, dit Toufik, et Bachir Tartag, deux anciens patrons des services secrets, pour « atteinte à l'autorité de l'Armée et complot contre l'autorité de l'Etat ». C'est exactement la même situation que Louiza Hanoune, secrétaire générale du Parti des Travailleurs, mise en détention par le juge d'instruction du même tribunal jeudi dernier.

Selon des informations sûres, les deux autres prévenus dans la même affaire, Toufik et Tartag ont introduit des appels pour différentes raisons. Les quatre appels des prévenus seront donc examinés lundi 20 mai par la chambre d'accusation.

Selon Mokrane Ait Larbi, membre du collectif de défense de Hanoune, « la chambre d'accusation peut soit confirmer cette ordonnance et donc elle reste en détention, soit elle l'infirme et donc Louisa Hanoune sera libérée ».

Un autre avocat du collectif de la patronne du PT, relève que Louisa Hanoune a rencontré Saïd Bouteflika en tant que conseiller du président de République. « A cette date, le président n'était pas démissionnaire. Le conseiller voulait avoir son avis sur la crise. Un avis que Louisa Hanoune a largement expliqué dans les médias et dans les différentes déclarations publiques qu'elle a faites. Elle n'a rien fait de criminel ou de délictuel. Au contraire, elle a fait son travail de femme politique et de chef de parti. Elle ne trouve aucune justification aux faits qu'on lui attribue. Elle n'a aucune force pour démettre une personne ou pour organiser un

renversement contre une personne », note Me Boudjemaa Ghechir, dans une déclaration à un site électronique.

« Louisa Hanoune a été ravie d'apprendre l'existence d'un vaste mouvement de solidarité avec elle pour exiger sa libération », se réjouit Me Ghechir. Le Parti des Travailleurs a lancé samedi dernier le Comité national pour la libération de Louisa Hanoune.


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