14e festival de musique et de chanson citadine.. Annaba rend hommage à «Ali Mabrouk» et «Mohamed Bouhara»



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Le festival national de musique et de chanson citadine revient cette année pour sa quatorzième édition qui débutera ce soir à Annaba et s’étalera jusqu’au 21 du mois courant.

Le 14e festival national de musique et de chanson citadine qui s’ouvre ce soir à Annaba et s’étalera jusqu’au 21 mai courant rendra un hommage particulier à deux figures emblématiques de la chanson citadine : Ali Mabrouk et Mohamed Bouhara. Ce sera une belle occasion pour le public annabi de redécouvrir le patrimoine musical de ces deux grands artistes. Concernant le programme, les organisateurs l’ont concocté en se basant sur le répertoire artistique local en faisant participer plus de 80 artistes et 50 chanteurs annabis qui auront pour mission d’animer cette manifestation qui accompagnera les soirées ramadhanesques de la coquette. L’ouverture du festival aura lieu ce soir au théâtre régional Azzedine Medjoubi en présence des membres de l’école communale de musique accompagnés des artistes Hacen Abdelli, Amamra Mahieddine, Boutarfa Mohamed Krim, Benouhaiba Yazid, Réda Arfaoui et Morad Abid. Demain, pour la seconde soirée, ce sera au tour des membres de l’association musicale pour la culture et le tourisme de la wilaya accompagnés des chanteurs et musiciens Hamdi Nadjib, Hassen Daoud, Guerfi Ammar, Mustapha Kahli, Abdelwaheb Benmaïch et Moussa Boussaha, d’assurer le spectacle.
Riche programme
Le troisième soir, à savoir le 17 mai prochain, ce sera à l’équipe de l’atelier de musique andalouse du palais de la culture Mohamed Boudiaf d’assurer, en compagnie des artistes Baba Aïssa Abdelaziz, Djemili Abdelkader, Msaïd Abdelhak, Remita Mourad, Abdelkader Bey, Fateh Touati et Younsi Abderrahmane, d’animer la soirée. Les chanteurs Brahim Bey, Mohsen Belgharsa, Achouri Mohamed, Mechakra Mohamed Faouzi, Ayari Mohamed et Kraïnia Ahmed se chargeront d’offrir de bons moments au public annabi à travers leurs prestations prévues le 18 mai. La scène du théâtre d’Annaba accueillera le 19 mai les chanteurs Makhous Nabil, Abbas Righi, Salim Chaffi, Guettach Ammar, Ali Slimani, Toufik Khalil et Belhani Mahdi. L’association Rawnak El Annabi accompagnera des chanteurs tels que Kesra Lakhder, Mohamed Salah Farou, Mourad Rachef, Ali Bennani et Samir Hannachi pour l’animation de la sixième et avant dernière soirée. Par ailleurs, ce festival national de musique et de chanson citadine sera clôturé lors de la soirée du 21 mai, avec les prestations très attendues de Karim Khader, Farid Nouri, Djamel Moualki, Bouguettaya Abdesselam, Guettaf Badreddine et Djamel Benmerrah. Le directeur de la culture de la wilaya d’Annaba, Idriss Boudiba, affirme dans le communiqué du festival que ses services «veillent, à travers la poursuite de l’organisation de ce festival, à encourager les jeunes talents et mettre en exergue les capacités des artistes de la wilaya d’Annaba en accordant la priorité à la participation des artistes et chanteurs locaux».
Pas de budget
Pour M. Boudiba, «ce festival aspire aussi à maintenir la liaison et créer des liens forts entre la nouvelle et l’ancienne génération d’artistes et de chanteurs, tout en mettant en avant les styles musicaux classiques, notamment le malouf et le chaâbi. De plus, le festival aspire à répondre à la demande du public annabi, friand de prestation musicale de qualité, tout en veillant à préserver cet héritage culturel traditionnel important». Le directeur de la culture de la wilaya d’Annaba a, par ailleurs, estimé que depuis sa création, ce festival a travaillé à la création d’un orchestre composé de musiciens locaux, afin de leur donner la possibilité de développer leurs capacités en acquérant plus d’expérience et ce en accompagnant de grands chanteurs et des artistes à la renommé nationale et internationale. Dans le cadre de cette manifestation, un riche programme a été mis en place afin que les habitants d’autres communes puissent en profiter. Il est à préciser, note le communiqué, que le festival souffre du manque de moyens financiers, et n’a reçu aucune subvention depuis quatre années et autant d’éditions. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles les organisateurs ont préféré que cette édition soit 100% annabie. En plus du festival de musique et de chanson citadine, la perle de l’Est connaîtra durant le mois de Ramadhan d’autres activités culturelles, à l’image de l’hommage au défunt Cheikh Hassen El Annabi, prévu les 22 et 23 mai.
Sara B.


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