LES P/APC DE 22 COMMUNES DANS LE COLLIMATEUR

22 maires et autres élus sous enquête à Oran



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De source sécuritaire, digne de foi, le journal ‘’Réflexion’’ que les éléments de la brigade économique et financière du groupement du BRI en étroite collaboration avec la brigade économique du BEF de la gendarmerie vont déclencher prochainement des poursuites judiciaires à l'encontre de 22 maires et autres élus des 22 communes sur les 26 communes que compte la wilaya d’Oran, dont Oran, El kerma, El Braya, Boutlelis, El Ançor, Mers El kebir, Arzew, Béthioua, Es-Sénia, Ain El Turk, Benfreha, etc... Une série d’enquêtes sera menée dans le cadre de 3500 affaires liées à la mauvaise gestion, notamment les détournements et dilapidation des deniers publics, du foncier et de la corruption. Les dossiers, dont le nombre est de l'ordre de 3500  font l’objet d’intenses enquêtes déclenchées suite aux dépôts de plainte à l’encontre de certains édiles suspectés. Les services de la Gendarmerie nationale relevant du groupement territorial de la wilaya d’Oran mènent actuellement une série d’enquêtes concernant des élus locaux et des  maires dans le cadre de plusieurs affaires, dont les conclusions se sont avérées juteuses , en attendant l’aboutissement d’autres investigations entamées depuis peu par les mêmes services, a indiqué, le commandant du groupement territorial de la Gendarmerie nationale d’Oran lors de la présentation du bilan d’activités du premier trimestre  . Les dossiers en question, dont le nombre n’a pas été dévoilé, font l’objet d’intenses enquêtes déclenchées  suite à des dépôts de plainte à l’encontre de certains édiles suspectés, a-t-on précisé. En Algérie, 65 maires sur 1541 en prison: la mauvaise image des édiles locaux n’est pas confirmée par les chiffres 1423 élus locaux ont maille avec la justice pour des chefs d’accusation divers allant de la mauvaise gestion à la dilapidation des deniers publics en passant par des fautes professionnelles. 532 de ces élus locaux ont été jugés et condamnés tandis que les autres sont en instance de jugement, leurs affaires faisant toujours l’objet d’enquêtes judiciaires. La wilaya d’Oran est en tête au niveau national par le grand nombre d’élus poursuivis. 22 maires sur les  26 communes  que compte la wilaya d’Oran sont poursuivis. Elle est suivie par la wilaya de Tlemcen. Le journal Ennahar cite des rapports « sécuritaires » sur des maires et des élus poursuivis qui se sont livrés à de « vastes accaparements de biens immobiliers par des voies détournées et graves ». Il cite le cas de l'APC de  Bir El Djir  où « le maire en compagnie du vice président de la commission des marchés publics et du Secrétaire Général ont été  incarcérés  par le magistrat instructeur près du tribunal de la daïra d'Arzew,  et d'autres complices ont été mis sous detention préventive par le magistrat instructeur en attendant leur comparution en audience. Les 22 P/APC en compagnie  des élus font l’objet de poursuites judiciaires et d’enquêtes ». La  plupart des affaires portent sur le faux et l’usage de faux de documents. Le nombre d’affaires de corruption et pot-de-vins sont en nette augmentation et les  enquêtes judiciaires sont toujours en cours sur des élus des précédentes assemblées populaires communales. D’un autre côté, 10% des 26.000 élus des APC et APW n’ont pas fait une déclaration de biens malgré les  dispositions de la loi. Pour rappel, l’Art 43 du code communal prévoit que l’élu qui fait l’objet de poursuites judiciaires « pour crime ou délit en rapport avec les deniers publics ou pour atteinte à l’honneur ou ayant fait l’objet de mesures judiciaires ne lui permettant pas de poursuivre valablement l’exercice de son mandat électif, est suspendu par arrêté du wali, jusqu’à intervention de la décision définitive de la juridiction compétente ».Ces chiffres sur les élus poursuivis pour des raisons diverses ne sont pas, mathématiquement parlant, accablant pour les édiles locaux malgré une image négative qui entache, en Algérie, tout ceux qui exercent des responsabilités. Les élus de l’APC à l’assemblée nationale n’y échappent à plus forte raison que le discours sur le poids de l’argent (la chkara) dans les élections est devenu très présent. Il faut noter en ce sens que le chiffre des élus locaux poursuivis (1423) rapporté au nombre total des élus dans le pays (26.000) donne un pourcentage très bas pour ne pas dire insignifiant: 0.01%. Les 65 maires emprisonnés rapportés au nombre de mairie (1541) donne un taux de 4,22%. Les élus locaux auraient-ils une image injuste dans les médias?


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