Scandales de dopage

 Cacophonie à la CNAD



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Il y a un peu plus d’une année (novembre 2017), El Watan rapportait que le Tribunal des règlements des litiges sportifs (TARLS, ex-TAS) avait réduit de deux années la sanction de Samira Messad, qui avait écopé de 4 ans de suspension par l’Agence mondiale antidopage (AMA).

Pour rappel, l’AMA avait recadré la commission nationale antidopage (CNAD) qui avait été «clémente» à l’égard de l’athlète Samira Messad. Forte d’une décision du TARSL, qui avait revu à la baisse sa suspension à deux années, Messad a repris le plus normalement du monde le chemin de la compétition.

Si Messad a renoué avec la compétition, c’est qu’elle était détentrice d’une licence établie par la Fédération algérienne d’athlétisme (FAA). Etrangement, quelques mois après, la CNAD, qui a été rappelée à l’ordre par l’IAAF, s’est «rendu compte» que Samira Messad, suspendue initialement pour une durée de 4 ans, «a violé les règles antidopage, étant suspendue du 26 août 2015 au 31 juillet 2019, violant ainsi l’interdiction de participation aux compétitions pendant sa suspension» (article 10.12.1 et 10.12.3 des règles antidopage). Curieux communiqué de la commission d’appel de la CNAD.

La question c’est de savoir pourquoi la fameuse CNAD n’est pas intervenue à temps lorsque Messad avait participé au championnat d’Algérie d’athlétisme, disputé à Alger du 12 au 14 juillet 2018 ?

Aussi stupide que cela puisse paraître, dans son communiqué la CNAD note «l’ignorance de l’athlète, s’agissant des procédures et des effets des décisions rendues par une instance incompétente, perd tous les résultats obtenus durant toute la période de suspension avec toutes les conséquences qui en résultent».

Concernant la décision du TARSL, la CNAD estime que «ce tribunal, malgré son incompétence en matière de dopage dans le sport, a rendu une décision réduisant la sanction initiale à deux (02) ans.

Cette décision par défaut, qui n’a aucun effet sur la période de suspension de quatre ans, a été saisie comme motif pour permettre à Messad de participer au championnat d’Algérie d’athlétisme Open 2018». A signaler que Samira Messad fut contrôlée positive en juillet 2015, au cours du championnat national, à deux produits dopants.

Ali Messaoudi risque la majoration de sa suspension

Dans la foulée de la cacophonie, le jeune spécialiste du 3000 m steeple Ali Messaoudi, dont la suspension de deux ans tire à sa fin, risque le prolongement de sa sanction pour deux autres années (au total 4 ans). Selon l’entourage de l’athlète, la faute incombe à la CNAD qui n’a pas respecté la réglementation, suscitant, encore une fois, le reproche de L’IAAF.

L’athlète Messaoudi qui a été contrôlé positif à l’occasion des 4es Jeux de la solidarité islamique disputés à Bakou (2017), est dans tous ses états, lui qui pensait reprendre la compétition lors d’un meeting prévu le 25 mai en Allemagne.

Selon une source, Messaoudi a pris attache avec une avocate dans l’affaire l’opposant à la CNAD. On apprend d’ailleurs que Messaoudi, qui est en pleine préparation, a refusé de se présenter à la FAA pour retirer la décision de la CNAD, synonyme de sanction. 


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