Franck Dumas. entraîneur de la JS Kabylie

«Je suis bien parti pour rester»



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Engagé en juillet 2018 pour un contrat de deux ans, l’entraîneur de la JS Kabylie, Franck Dumas, a décidé d’aller jusqu’au bout de sa mission. C’est ce qu’il a laissé entendre à la fin du match ayant opposé son équipe à l’USM Alger (2-1), jeudi dernier, au stade du 1er Novembre pour le compte de la 28e journée du championnat de Ligue 1. «Moi je suis venu pour un projet.

Il me reste un an de contrat. Ce que je veux l’année prochaine, c’est qu’on aille un peu plus haut. Je vais en parler avec le président du club, Chérif Mellal, et d’autres gens, pour voir comment remodeler l’équipe et l’améliorer, mais aussi discuter des objectifs tracés pour la saison sportive prochaine.

Si je suis en train de penser à la saison prochaine, cela veut dire que je suis bien parti pour rester», a-t-il déclaré en conférence de presse à l’issue de la rencontre.

Le coach français des Jaune et Vert ne compte pas pour le moment quitter le banc de la JSK pour aller exercer son talent ailleurs. «Je suis encore sous contrat et je n’ai jamais pensé à partir», a tenu à préciser l’entraîneur de la JSK, qui songe d’ores et déjà aux deux prochaines rencontres décisives qui attendent son équipe face au NA Hussein Dey et au CAB Bordj Bou Arréridj.

En dépit de la belle prestation fournie face à l’USMA, Dumas ne crie pas victoire. Même prise de conscience chez les joueurs. Ayant réduit l’écart à trois points du leader, les camarades de Rezki Hamroune sont appelés à rester bien concentrés sur leur sujet afin de ne pas rater le coche au finish.

Le titre reste certes jouable, mais le chemin sera semé d’embûches. Il faudra d’abord bien négocier les deux prochains matchs et espérer, d’autre part, un éventuel faux pas des Rouge et Noir face au MC Oran et au CS Constantine. Cette ébauche de sacre peut certes sembler simple sur le papier, il est en revanche difficile de la mettre en application sur le rectangle vert.

L’entraîneur, Franck Dumas, reste méfiant : «La majorité des joueurs n’a jamais été à la deuxième ou à la troisième place dans un championnat professionnel. Et pour atteindre nos objectifs, il faudrait faire des sacrifices et ne pas tout gâcher. La plupart des joueurs sont capables du meilleur comme du pire.» Franck Dumas estime que le plus difficile n’est pas de gagner un match, mais de répéter les performances à chaque fois.

Conscient de la tâche périlleuse à mener en cette fin de saison palpitante et indécise pour l’octroi du titre et de la 2e place qui n’est pas encore acquise pour les Canaris, Dumas poursuit : «Nous allons préparer convenablement les deux derniers matchs qui seront âprement disputés de part et d’autre.

Nous savons ce qui nous attend, nous devons donc êtres prêts pour récolter un maximum de points». Si les joueurs kabyles parviennent à réaliser l’exploit de battre le NAHD et le CABBA, ils pourront tout au moins s’assurer une seconde place au classement qui leur ouvrira les portes de la scène continentale en Ligue des champions africaine.


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