Transition démocratique

Le FFS réclame l’élection d’une assemblée constituante



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Le conseil national du FFS, qui a rejeté la présidentielle du 4 juillet, réclame de nouveau l’élection d’une Assemblée constituante, au lendemain du 13e vendredi de mobilisation consécutif antisystème. «Le conseil national appelle les Algériennes et les Algériens à poursuivre leur mobilisation unitaire et pacifique jusqu’à la satisfaction complète de leurs revendications, et met en garde les tenants du pouvoir contre toute répression ayant pour but de dévier cette révolte populaire de ses objectifs.

Le conseil national rejette le scrutin du 4 juillet qui ne sera ni démocratique, ni libre, ni transparent», a estimé le FFS dans sa résolution politique du conseil national extraordinaire réuni, hier, à Sidi Fredj (Alger). «Le dialogue à travers une conférence souveraine, un pacte politique, une convention nationale de suivi et de contrôle de la transition, une instance de suppléance et un gouvernement de transition en réaffirmant que l’Assemblée constituante est une condition sine qua non pour restituer au peuple algérien son droit à l’autodétermination et mettre en place un Etat de droit», a ajouté la plus ancien parti de l’opposition.

L’initiative politique du parti, qui a pour objectif de bâtir un Etat fondé sur «la séparation des pouvoirs, l’indépendance de la justice, la non-utilisation de la religion à des fins politiques, le respect de tous les pluralismes et celui des droits humains», demeure «la solution à la crise profonde que traverse le pays, qui ne se concrétisera que par l’élection d’une Assemblée nationale constituante souveraine», a précisé le parti.

Pour le FFS, «l’Assemblé nationale constituante est une institution collégiale dont les membres sont les représentants du peuple librement élus. Ils auront pour mission de rédiger une Constitution qui définit l’organisation et le fonctionnement des pouvoirs publics et des institutions. Cette Constitution sera soumise au référendum populaire, une fois élaborée elle consacrera la rupture définitive avec le régime en place», a poursuivi le parti, appelant «les forces vives indépendantes du pays» à mettre de côté leurs «divergences».

«Agissons vite, car le régime compte sur l’essoufflement du mouvement populaire et sur nos désaccords en tant qu’opposition à conjuguer nos efforts. Seule l’amorce d’un véritable processus démocratique de transition est à même de réunir les conditions d’un vrai consensus national», a estimé le parti. Celui-ci a rendu hommage «au peuple algérien qui, depuis le 22 février, manifeste sur tout le territoire national, pour exiger la fin du régime autoritaire et liberticide qui depuis l’indépendance nationale interdit aux Algériennes et aux Algériens d’exercer leur droit à l’autodétermination, pour un changement radical et pacifique du système et choisir librement leurs institutions et leurs représentants légitimes».


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