Pourquoi « l’étranger » ne sera d’aucun secours face à la répression en Algérie



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Le professeur à l’Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) de Genève, Jean-François Bayart, est affirmatif : « l’étranger ne sera d’aucun secours » si un régime autoritaire décide de réprimer massivement les manifestants en Algérie. 

Dans un long entretien accordé au quotidien français Le Monde, cet expert et auteur de plusieurs ouvrages sur les évolutions politiques en Afrique explique que « face à la « menace » des djihadistes et des migrants, les pays occidentaux joueront, comme auparavant, la carte de l’ordre, fût-ce au prix de la répression ».

Le même expert et analyse met en garde contre le risque de prendre à la légère la force du régime algérien ou soudanais.  « Il ne faut pas sous-estimer l’intelligence politique, la violence, le cynisme, et aussi la base sociale des régimes autoritaires ébranlés par la mobilisation démocratique », a-t-il expliqué encore.

Cependant, « en Algérie et au Soudan, le jeu reste donc très ouvert », a nuancé Jean-François Bayart d’après lequel une « restauration autoritaire » comme en Egypte avec le coup d’Etat du maréchal Abdel Fatah Al-Sissi est encore peu envisageable en Algérie, même si elle est possible.

 


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