REOUVERTURE DU DOSSIER DE CORRUPTION SONATRACH

La Cour suprême convoque "Chakib Khelil"



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L’ancien ministre de l’énergie et P-dg de Sonatrach, Chakib Khelil, sera convoqué par la cour suprême, dans le cadre de la réouverture de l’enquête dans l’affaire du groupe pétrolier public Sonatrach sur fond de suspicions de corruption entre 1999 et 2010 alors que Chakib Khelil était ministre de l’Energie. Khelil est accusé d’infractions à la législation liée au change et au transfert de capitaux depuis et à l’étranger, et d’avoir conclu de façon illégale deux contrats avec deux sociétés étrangères au profit de Sonatrach. Les contrats en question seraient ceux conclus avec le géant énergétique italien Eni et sa filiale Saipem. Les deux sociétés ont été accusées d’avoir versé des dessous-de-table d’une valeur de 11 milliards de dollars à des employés de Sonatrach et des intermédiaires, et d’avoir acquis les droits d’exploitation d’un gisement de gaz après le rachat de First Calgary Petroleums, société qui détenait 50% de la concession. La deuxième moitié revient à Sonatrach. Chakib Khelil, qui se trouve depuis plusieurs mois, aux Etats Unis, s’il ne se présente pas à la justice aux termes de deux convocations, la Cour Suprême sera dans l’obligation de délivrer un mandat d’arrêt international à son encontre. Rappelons que ce dernier a été cité dans plusieurs affaires de corruption, notamment le scandale de Sonatrach, l’ancien ministre de l’Energie a fait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis en août 2013, mais ce mandat a ensuite été annulé par les autorités algériennes pour vice de forme.


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