Constantine ébranlée par des scandales de corruption



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Un entrepreneur et deux fonctionnaires mis sous contrôle judiciaire
Plusieurs personnes soupçonnées pour leur implication dans des marchés douteux lors de la manifestation Constantine, "Capitale de la culture arabe", ont été entendues par les enquêteurs de la police judiciaire de la sûreté de wilaya de Constantine.
Trois d'entre elles ont été déférées mardi devant le procureur de la République et mis sous contrôle judiciaire, apprend-on de source policière.
Agés entre 28 et 53 ans, les mis en cause devaient répondre aux accusations liées à l'octroi de privilèges injustifiés dans le cadre de marchés publics et à la mauvaise utilisation de la fonction, non déclaration fiscale et activité commerciale sans registre de commerce.
Sur instruction du parquet du tribunal de Constantine, une opération mains propres a été entamée ces derniers jours par la police judiciaire de la sûreté de wilaya concernant des transactions non conformes à la règlementation, faites du temps de la manifestation Constantine Capital, de la culture arabe, notamment dans le secteur de l'habitat et de l'urbanisme, dont des projets d'aménagement d'extérieur et d ‘espace de détente.
Les trois personnes entendues cette semaine par le procureur, un entrepreneur et deux fonctionnaires d'une administration publique, sont directement impliquées dans des affaires liées à ce type de projets. On leur reproche en effet, entre autres, l'utilisation de matériaux et l'application de prix non conformes à la réglementation, apprend-on de même source.
Plusieurs affaires douteuses avaient éclaboussé la manifestation culturelle abritée par la ville millénaire en 2015, dont certaines avaient fait couler pas mal d'encre. Près de
6 000 milliards avaient été déboursés dans la réalisation de projets dont des hôtels et des structures culturelles à l'image du Zénith (la salle Ahmed-Bey) ou encore dans des opération de relookage ayant touché des quartiers, des immeubles ou encore des bâtisses culturelles à l'image du palais de la Culture Mohamed Laid Al-Khalifa ou la maison de la Culture Malek-Hadad ; ceci en sus des 800 milliards dépensés durant les festivités dont le coup d'envoi avait été donné le 16 avril de la même année, journée coïncidant avec youm al ilm.
Il n'est pas écarté que ces enquêtes rattraperont certains haut commis de l'Etat directement impliqués dans les préparatifs de la manifestation dont deux ex-walis de la capitale de l'Est et l'ex-ministre de la culture Khalida Toumi, qui a eu à suivre de « très près » les différentes réalisations liées à la manifestation.
A noter aussi que plusieurs projets liés à la manifestation n'ont toujours pas vu le jour. Des sommes faramineuses avaient été allouées pour des réalisations dont les projets de certaines n'ont toujours pas été inaugurés, à l'image de l'annexe de la maison de la Culture devant être érigé dans la commune de Ain Abid, à une trentaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya.
De Constantine, Amine B.


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