Les prix se stabilisent



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A sa troisième semaine, le Ramadhan a épuisé toutes les économies des familles surtout celles dont les revenus sont modestes. Les pères de famille ne se bousculent pas trop devant les étals de fruits et légumes bien que les prix se soient relativement stabilisés. Les tomates, qui ont frôlé 200 DA le kilo, au début du mois sacré, ne coûtent aujourd’hui que 65 à 70 DA le kilo. Les poivrons et les piments ont baissé de 130 DA à 70 DA le kilo. Mais le fameux «mouz-h’lou», qui excite les papilles et qui est très bon avec de la galette d’orge ou de blé, n’est pas encore descendu en dessous de 250 DA le kilo.

Les oignons, en fin de saison et qui sont rudement concurrencés par les échalotes, à 50 DA la bottelette d’environ un kilo, ont quand-même fait un bond de 60 à 100 DA le kilo pendant le mois de Ramadan. Les pommes de terre, dont les gens ne raffolent particulièrement pas pendant ce mois sacré, se sont maintenues entre 40 et 50 DA le kilo. Les haricots verts, qui sont en début de saison, ont vu leur prix chuter de 300 DA à 160 DA le kilo. Les blettes, se mangeant épicées, mijotées avec des œufs ou avec la viande hachée et servent de farce aux bourek du Ramadan, coûtent entre 50 et 80 le paquet, selon leur qualité et leur fraîcheur.

Les choux, dont les feuilles sont surtout utilisées pour envelopper la farce de la dolma, reviennent entre 80 et 120 DA le kilo. Indispensable pour ceux qui suivent un régime alimentaire, la salade verte se vend entre 80 et 140 DA le kilo, selon sa fraîcheur. Côté dessert, durant le Ramadhan de cette année peu de fruits de saison sont disponibles. Les oranges, tardives, coûtent entre 100 et 200 DA le kilo, suivant leur grosseur.

Les pastèques et les melons, bien qu’ils se vendent dans tous coins de rue, leur le prix moyen est de 70 DA pour le premier et 140 DA pour le deuxième. Ils demeurent relativement cher et parfois hors de portée des familles. Les pêches et les nectarines sont arrivées sur les marchés à 150 le kilo et sont immangeables parce qu’elles sont cueillies avant maturation. Il reste les nèfles et les fraises, dont c’est la pleine saison, et qui se vendent en boîte de 800 grammes environ, les premières à 130 DA et les secondes entre 180 et 200 DA.

B Mouhoub


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