15e vendredi de la révolte à Bouira.. La rue rend hommage à Kamel Fekhar



...

En plus des slogans habituels, les manifestants ont tenu à rendre un hommage à Kamel Eddine Fekhar, militant des droits de l’homme mort en détention provisoire, après plusieurs jours de grève de la faim.

Les vendredis se suivent et se ressemblent. La 15e marche hebdomadaire pour le départ du système à Bouira a rassemblé une marrée humaine. Les manifestants ont montré, encore une fois, leur engagement pour la construction d’une nouvelle Algérie, dans laquelle les droits et les libertés des citoyens sont respectés. Pour la journée d’hier, les marcheurs ont encore une fois appelé au départ du chef d’état-major de l’armée, et les deux autres symboles du système politique tant décriés, en l’occurrence Abdelkader Bensaleh, chef de l’Etat, et son premier ministre. En plus des slogans habituels, les manifestants ont tenu à rendre un hommage à Kamel Eddine Fekhar, militant des droits de l’homme mort en détention provisoire, après plusieurs jours de grève de la faim. «Nous sommes tous Kamel Fekhar», scande-t-on partout. Le portrait de Kamel Fekhar se voyait partout dans la marche. Une minute de silence a été aussi observée à sa mémoire. «C’est un homme qui a milité toute sa vie pour des causes justes. Sa mort en détention provisoire ne doit pas passer sous silence.
Les responsables doivent rendre des comptes, et la justice doit être faite», a déclaré un manifestant qui portait un portrait de Kamel Fekhar. Dans la soirée de mercredi, plusieurs militants se sont rassemblés à l’esplanade de la maison de la culture de Bouira, pour un hommage à Kamel Fekhar. Des bougies ont été allumées à sa mémoire, par des militant des droits et des libertés. «Celui qui nous a réuni ce soir ici est un homme qui a écrit son nom dans l’histoire algérienne. C’est un militant qui se battait pour les droits de tous les citoyens, sans distinction de peau ou de confession. Si nous sommes ici aujourd’hui, c’est pour dire au système, halte. Depuis l’indépendance, vous avez exilé et liquidé des hommes.
Aujourd’hui, vous n’avez pas le droit de laisser mourir un homme en prison, sans le juger. Si nous nous arrêtons, nous creusons notre tombe», a déclaré Brahim Bahmed, un militant de la cause berbère. Des hommages ont été rendus également à Kamel Fekhar, à EL Esnam et au village de la crête rouge, à Al Adjiba, par des militants. Ainsi, le coordinateur de l’instance présidentielle du FFS, Ali Laskri, a marché hier à Bouira, avec les membres de la fédération locale et des élus APW de son parti. Par ailleurs, c’est la première fois depuis de la contestation populaire, qu’un dispositif policier a été déployé aux alentours du siège de la wilaya.
Ali Cherarak


Lire la suite sur Le Temps.

Publier des annonces gratuites

Petites annonces Babalweb Annonces

Publier une annonce gratuite

Autres sites

Sciencedz.net : le site des sciences
Le site des sciences en Algérie


Vous cherchez un emploi? Essayer la recherche d'emploi en Algérie
Babalweb Annonces Babalweb Annonces
Petites annonces gratuites