Trois avocats ont introduit une plainte, niveau du tribunal de Boumerdes, contre Naïma Salhi, pour incitation à la haine raciale et appels au meurtre.
« C’est parce que nous avons enregistré avec beaucoup d’amertume et de dégoût le silence des autorités devant cette récidiviste que nous avons décidé d’agir. Le Procureur de la République s’est autosaisi dans des affaires moins graves que celle-ci », ont déplorés les trois avocats dans post Facebook partagé par les trois plaignants, à savoir : Me Kader Houali, Me Soufiane Dekkal et Me Salim Chait.
« Le multipartisme qui est un acquis arraché de haute lutte ne devra pas être un prétexte pour des » Charlatans politiques » qui en abusent pour transformer leurs partis en tribune de discriminations raciales ou des appels aux meurtres contre des personnes », ajoutent-ils.
Les plaignants se sont référés à l’article 64 de la loi organique relative à la création de partis politiques stipulant que « le parti politique pourrait être suspendu et dissout s’il est avéré qu’il suscite des troubles à l’ordre public ».
« Depuis la création du PEP (l’équité et de la proclamation NDLR) et sa présidente (Naïma Salhi NDLR) n’a cessé d’invectiver des personnes, de véhiculer des discours racistes et d’appeler à la mort des personnes qui expriment une opinion politique, ont-ils souligné, avant de rappeler à la fin que les Algériens sortent depuis le 22 février pour réclamer « un État de droit, une Algérie démocratique et plurielle où seront bannies les discriminations raciales, où la diversité culturelle, ethnique, politique et religieuse (…)».