Les robinets à sec !



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En raison d’une avarie survenue sur la conduite principale alimentant la commune à partir du barrage Tichy Haf, les robinets sont à sec à Amalou depuis une semaine. La rupture de cette conduite n’est pas sans incidence sur le quotidien des centaines de familles de la région. Même les autorités communales se déclarent dans «l’incapacité» d’intervenir pour étancher la soif des habitants.

«L’APC ne peut rien faire», lâche, avec une pointe de déception, un responsable local, qui évoque «un problème survenu sur la conduite principale alimentant les communes d’Amalou et de Bouhamza à partir du barrage Tichy Haf». Selon lui, cette conduite, vieille de plusieurs années, est «vétuste», d’où, préconise-t-il, «l’urgence de mettre en service la nouvelle conduite». Les travaux de réalisation de la nouvelle conduite, signale le même responsable, ont été achevés. Il ne reste, ajoute-t-il, que sa mise en service pour en finir une bonne fois pour toutes avec ces récurrentes pénuries d’eau dans la région. Une localité qui baigne, faut-il le signaler, dans l’étendue du barrage Tichy Haf, au même titre que la commune voisine de Bouhamza.

Dans certains quartiers de cette dernière, «le précieux liquide n’est distribué, depuis bien longtemps, qu’une fois tous les dix jours, voire plus», souligne un habitant du chef-lieu communal. Un autre citoyen rappelle les disparités dans la répartition de l’eau potable entre les différents quartiers : «Cela engendrait des frustrations et créait des tensions entre les localités ou les voisins d’un même quartier, qui ne sont pas logés à la même enseigne. Pour pallier à cette pénurie chronique d’eau, les habitants de la région s’approvisionnaient à partir des fontaines publiques.

«Il n’y a que les villages qui disposent d’une fontaine publique, qui échappent à ce calvaire. Les pénuries récurrentes d’eau potable dans la commune de Bouhamza avaient, rappelons-le, soulevé, à maintes fois, l’ire des citoyens de cette localité, qui procédaient à la fermeture du siège de leur APC.

Bien que cette municipalité dispose d’un barrage d’eau qui alimente presque la moitie des 52 communes que compte la wilaya de Béjaïa, la population de Bouhamza souffre toujours pour s’approvisionner en ce liquide précieux. Pour rappel, les citoyens de cette localité avaient procédé aussi à la fermeture du barrage Tichy Haf à maintes reprises pour réclamer une meilleure distribution de l’eau potable vers leurs foyers.
F. A. B.


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