L’ex-patron des services saoudiens interrompt une interview sur France 24



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Par Kamel M. – L’ancien patron des services secrets saoudiens a interrompu de façon courtoise mais brutale une interview qu’il a accordée à la chaîne officielle française France 24. Turki Ben Fayçal Al-Saoud n’a pas laissé le journaliste terminer sa question et l’a prié de mettre fin à l’entretien après que ce dernier a abordé l’affaire de l’assassinat de Jamal Khashoggi, à Istanbul, en octobre 2018.

Turki Ben Fayçal s’est contenté de reprendre les formules langue de bois, en assurant que les auteurs de ce crime seraient traduits devant la justice et «châtiés conformément à la loi islamique», traduire à la peine de mort. L’ex-homme fort de Riyad, écarté des rouages du pouvoir depuis l’avènement de Mohammed Ben Salmane, a-t-il coupé court à l’interview pour éviter de trop s’aventurer ou de se laisser aller à des révélations qui lui seraient fatales ?

L’affaire Khashoggi a provoqué l’indignation de la communauté internationale mais l’imbrication des intérêts économiques et géostratégiques a fait que les capitales occidentales, d’habitude promptes à sanctionner les régimes du tiers-monde sous le prétexte de la défense des droits d l’Homme, ont aidé le régime wahhabite à dépasser cette crise sans grabuges, bien que des doutes subsistent sur l’implication de la famille régnante dans l’assassinat et la décapitation de cet ancien correspondant du Washington Post pourtant lié aux tenants du pouvoir à Riyad auparavant.

Turki Ben Fayçal a, par ailleurs, déclaré que les pays du Golfe, dont le sien, sont «les premières victimes du terrorisme islamiste», niant ainsi le rôle de la doctrine wahhabite dans l’exacerbation du phénomène de l’extrémisme religieux, qui a provoqué les années de sans en Algérie à travers les affidés de cette secte, endoctrinés en Arabie Saoudite et encouragés à basculer dans l’action armée dès leur retour d’Afghanistan après avoir servi pour le compte de la CIA sous les ordres du Saoudien Oussama Ben Laden.

L’ancien patron des services saoudiens a accusé la Turquie et le Qatar d’«alimenter les milices armées» en Libye, confirmant par la même occasion l’ingérence de l’Arabie Saoudite et des Emirats dans le conflit libyen, en réponse, selon lui, à l’intervention des deux pays cités dans ce pays livré à une guerre civile ravageuse depuis le renversement de Mouammar Kadhafi par la France.

K. M.


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