BAC

Avis mitigés sur le sujet d'arabe



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L'examen du baccalauréat s'est déroulé au premier jour dans le calme et sans couacs. Comme prévu, Internet a été coupé ce dimanche sur l'ensemble du territoire national durant la première heure de chaque épreuve. Les épreuves se sont déroulées sans incident, et contrairement à l'année dernière il n'y a pas eu de diffusion des sujets sur les réseaux sociaux.


On peut dire que pour le moment la situation est contrôlée par le ministère de l'Education nationale. Le coup d'envoi des épreuves a été donné par Abdelhakim Belabed depuis Rouiba à l'est d'Alger. L'heure de vérité a donc sonné depuis ce mardi pour plus de 674 000 candidats. Les épreuves vont durer cinq jours durant lesquels les élèves vont devoir se pencher sur plusieurs matières. Les candidats ont composé hier avec deux matières. La langue arabe dans la matinée et les sciences islamiques dans l'après-midi. Les avis sur le sujet d'arabe restent, cependant, mitigés. Il y a ceux qui le jugent abordable et ceux qui le trouvent « compliqué ». A leur sortie du centre d'examen El Idrissi sis à la place du 1er-Mai à Alger, des candidats ont affirmé que le sujet était accessible. C'est ce que nous a confié Manel, candidate en langues étrangères. « Nous n'avons pas eu de mauvaise surprise. Les questions portaient bel et bien sur ce que nous avons étudié », a-t-elle affirmé. Selon la candidate, les deux sujets au choix de langue arabe étaient faciles et à la portée de tous.


Cela n'a pas été le cas pour Mohamed-Amine, abordé à la sortie du centre d'examen Haroun-Errachid, pas loin de celui d'El Idrissi. Selon lui, le sujet était difficile. « C'était difficile et j'avais du mal à l'aborder. C'est ce qui m'a angoissé et perturbé. Je n'arrivais pas par la suite à me concentrer sur le sujet », a-t-il regretté, souhaitant que les prochaines épreuves soient plus accessibles que celles du premier jour. Évoquant les mesures de sécurité prises cette année pour éviter la fraude, les élèves se sont montrés compréhensifs. Selon Mohamed-Amine, les dispositions sécuritaires ont été appliquées avec rigueur par l'ensemble du personnel chargé de cette mission. Il a affirmé que les portables et les sacs leur ont été confisqués à l'entrée du centre d'examen, ajoutant que dans les salles la surveillance était très renforcée.


Il convient de souligner que sur les 674 831 candidats dont 411 431 scolarisés et 263 400 libres, 54,56 % sont des filles, selon les statistiques du ministère de l'Education nationale. 4 226 candidats détenus passeront également les épreuves du baccalauréat dans 43 établissements pénitentiaires agréés par le ministère de l'Education nationale en tant que centres d'examens, sous la supervision de l'Office national des examens et concours (ONEC). Les examens ont débuté exactement à 8h30. Aucun retard ne sera toléré au-delà de cette heure. A titre de précaution, l'internet a été coupé tôt dans la matinée pour éviter toute tentative de fuite de sujets.


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