Confidentiel. Les éléments du général Belkecir ont bâclé leur enquête sur Zoukh

Finalement, le Wali d’Alger, Abdelkhader Zoukh, ne fera pas de la prison. Ce lundi, le juge d’instruction près la Cour suprême a ordonné, lundi, la mise sous contrôle judiciaire de Zoukh. Cette décision a suscité rapidement une véritable polémique sur les réseaux sociaux en Algérie car Zoukh était l’un des symboles de la corruption du régime d’Abdelaziz Bouteflika ces dernières années. 

Algérie Part et plusieurs médias algériens ont publié de nombreuses preuves démontrant l’implication de l’ex-Wali d’Alger dans des affaires de malversations financières. Pourquoi a-t-il donc échappé au mandat de dépôt ? Selon nos sources, c’est les éléments de la brigade de Bab Jedid de la gendarmerie nationale commandée par le général Belkecir qui ont bâclé leur travail d’enquête sur l’ex-Wali d’Alger.

Le P.V d’audition et le dossier de l’enquête transmis au juge d’instruction de la Cour Suprême ne contiennent pas suffisamment d’éléments fondés ou persuasifs pour ordonner l’emprisonnement provisoire de Zoukh, a-t-on appris de plusieurs sources judiciaires concordantes. Le dossier préparé par la gendarmerie nationale et le P.V de Zoukh comportement de nombreuses zones d’ombre et pèchent par leur caractère superficiel. Selon nos sources, le juge d’instruction près la Cour Suprême va réclamer de nouvelles investigations complémentaires pour démêler l’écheveau des affaires dans lesquelles il est cité Abdelkader Zoukh.

Plusieurs sources soupçonnent enfin les services de la gendarmerie nationale d’avoir tenté de protéger Zoukh contre des futures éventuelles complications judiciaires. Et pour cause, le général Belkecir est très proche d’Abdelkader Zoukh qui avait permis à son épouse de bénéficier de duplex luxueux au niveau d’une coopérative immobilière située à El-Annasser à Alger.