Bouzeguène

Hommage au chahid Belabbas Ferhat



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Le comité du village Ahrik, dans la commune de Bouzeguène, à une soixantaine de kilomètres à l’est de Tizi Ouzou, en collaboration avec la famille du chahid, l’ONM et la Fédération de France du FLN, a rendu, samedi dernier, un vibrant hommage au chahid Belabbas Ferhat, valeureux combattant tombé au champ d’honneur en 1959.

Ferhat Belabbas naquit en 1923 au village Ahrik.

Très tôt, il entra dans la vie active pour aider son père dans des activités essentiellement agricoles. En 1943, en pleine guerre mondiale, le jeune Ferhat reçut un ordre d’appel pour le service militaire. Refusant de rejoindre l’armée coloniale, il entra dans la clandestinité, fuyant quotidiennement l’autorité. Sous la forte pression des gendarmes qui venaient régulièrement à la maison pour harceler et menacer sa famille qui risquait de subir des représailles, Ferhat, pressé par son père, dut se résigner à rejoindre la caserne.

Aussitôt incorporé, il est envoyé en France, avant d’être acheminé en Italie, où il prit part, au sein des troupes françaises, entrées avec les Alliés, dans la bataille de Monte Cassino, au mois de mai 1944. A sa libération, il resta en France pour y travailler, mais il ne cessait de constater le large fossé qui séparait les deux communautés.

A la veille du déclenchement de la guerre de Libération nationale, les clivages s’exacerbent, la tension monte entre la communauté algérienne et la police française.

Le déversement de la haine pousse le jeune Belabbas Ferhat à la désobéissance aux ordres. Arrêté maintes fois, il fit l’objet d’une expulsion arbitraire. Son dossier transféré en Algérie, Ferhat fut mis sous haute surveillance dans son propre patelin.

Rappelé par la justice française, il fut définitivement expulsé. En 1955, grâce à l’expérience acquise dans le maniement des armes, il intégra le premier groupe de combattants de l’ALN.

En 1957, il est désigné, sous l’autorité du colonel Mohand Oulhadj, pour faire partie d’une expédition pour la Tunisie afin de ramener des armes.

A son retour, il prit part à plusieurs batailles en Kabylie, où il se distingua par son courage, son intelligence et son sens inné de guide des troupes.

En 1959, âgé de 36 ans, il tomba au champ d’honneur dans une embuscade tendue par des soldats français au lieudit Ichfourene,  près du village de Mansoura, sur la route menant vers Aït Zikki. Il se traîna longtemps en perdant son sang, pour éviter d’être rattrapé par l’ennemi, avant de rendre l’âme seul, l’arme à la main.


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