Pas de répit pour le pétrole

Les quelques flottements survenus jeudi, laissant penser à un possible renchérissement des prix du pétrole après l’annonce du décès du roi Abdallah d’Arabie Saoudite, n’ont pas duré longtemps. Si les cours du baril ont gagné quelques dollars lors des échanges sur les places boursières, la tendance baissière à vite repris son cours enclenché depuis l’été, accentuant les pertes subies par les pays exportateurs, dont l’Algérie, dans le sillage d’une baisse de plus de 55% de la valeur du baril d’or noir depuis le mois de juin 2014. L’incertitude sur la nouvelle politique énergétique de l’Arabie Saoudite et ses futurs choix en tant que poids lourd de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) avaient été répercutés par les courtiers à New York et à Londres, occasionnant une remontée des prix qui ont cependant vite replongé dès la prise de parole du nouveau roi d’Arabie Saoudite, Salmane Ben Abdelaziz. Celui-ci, s’est clair...