Entreprises dont les patrons ont été mis sous mandat de dépôt

Comment éviter la catastrophe sociale



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L’arrestation des patrons de plusieurs groupes privés et la difficulté dans laquelle s’est retrouvée l’économie nationale suite à la gestion chaotique des 20 dernières risquent d’être très onéreuses à la collectivité nationale en matière d’emplois.

L’ETRHB, dont le patron Ali Haddad est emprisonné depuis plusieurs mois, subit de plein fouet les contrecoups de cette situation. C’est son groupe de presse qui en souffre le premier avec la mise au chômage de dizaines d’employés. Environ 4000 employés de KouGC, appartenant aux frères Kouninef mis sous mandat de dépôt, ne percevront pas leurs salaires de ce mois-ci parce que, apprend-on de sources sûres, les comptes de l’entreprise sont bloqués depuis début juin. D’ailleurs, ils organisent aujourd’hui un sit-in de protestation devant le siège du groupe, situé à Hydra.

On est peut-être loin d’imaginer les dégâts que peut produire la situation économique et politique sur le plan social mais aussi sur l’investissement et le partenariat. Aux dizaines de milliers d’emplois perdus déjà dans le bâtiment et les travaux publics, s’ajouteront à coup sûr les chômeurs que va produire la crise qui frappe le secteur de l’assemblage automobile, qui emploie une dizaine de milliers d’Algériens. De sources sûres, en raison de la décision prise dernièrement par le ministère de l’Industrie de réduire drastiquement les quotas de l’importation des kits SKD, les usines de montage vont cesser de tourner à l’automne prochain. Pas seulement, car même les projets engagés dans l’industrie de la sous-traitance vont en pâtir.

Qu’adviendra-t-il de ce secteur que les différents responsables du pays durant ces dernières années présentaient comme pouvant être le moteur d’une industrie à très fort potentiel emploi ? La réunion du Conseil interministériel, qui s’est déroulée lundi dernier, aidera-t-elle à trouver une issue à la crise qui secoue l’économie nationale ? La mise en place d’un organe gouvernemental chargé du suivi des activités économiques et de la préservation des outils de production et des postes d’emploi, en présence des ministres des Finances, de la Justice, de l’Industrie, du Commerce, des Travaux publics et des Ressources en eau, ainsi que du gouverneur de la Banque d’Algérie et du vice-président de l’Association professionnelle des banques et des établissements financiers (ABEF), arrivera-t-elle à éviter la catastrophe sociale et économique générée par la non-gouvernance du système Bouteflika ?

Le gouvernement, qui a présenté «un exposé détaillé sur les mécanismes juridiques visant la préservation de certaines entreprises économiques souffrant de difficultés sur le terrain en raison des mesures conservatoires, à travers la mise en place d’un organe multisectoriel, présidé par le ministre des Finances, lequel sera chargé du suivi et de la proposition de mesures pratiques pour la préservation de ces entreprises et de leurs postes d’emploi», n’a pas communiqué sur les voies et les moyens à même de préserver l’outil de travail.

Selon nos sources, les managers des entreprises en question sont dans l’attente de la mise en place d’une passerelle de dialogue afin de trouver des solutions pour éviter d’abord la perte des emplois et surtout la reproduction de l’expérience du groupe Khalifa. Que fera alors le gouvernement ? Nationaliser ces entreprises, ou trouver des mécanismes susceptibles de les maintenir en vie ?


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