ES Sétif

L’Entente otage des clans…



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Le club phare de Aïn Fouara vit actuellement l’une des plus graves crises de sa fabuleuse histoire, commencée en 1958. Mal défendu et mal géré depuis plus d’une décennie, le club cher à des milliers d’Ententistes, qu’ils soient sétifiens, ou non, fait le moins que l’on puisse dire les frais d’une guerre fratricide entre les actuels dirigeants et de nombreux tireurs de ficelles, manigançant dans l’ombre.

Faisant fausse route, les combinards de tout bord ne cherchant que leurs intérêts personnels, portent l’estocade à l’Aigle noir, lequel est otage de ces affairistes pour qui l’Entente est un passe-partout, leur permettant d’obtenir une «carte de visite», des assiettes foncières et des «entrées». Pour garder les «privilèges» et un téléphone en fonction, certains ne cèdent pas.

Dans l’optique d’une reprise de «service», revenir au-devant de la scène, réactualiser leur répertoire et booster les affaires qui vont mal, d’autres forcent le destin pour s’accaparer des restes d’une proie désossée. Avec ou sans assemblée générale extraordinaire, le mal est fait à l’Entente, qui peut désormais pleurer les défunts Messaouadi, Koussim et Lounis Mattem, ses plus grands serviteurs et défenseurs.

Du vivant de Saoudi et Lounis, l’Entente était un bien sacré. Malheureusement, ce bien sacré a été dépecé par les affairistes. Ayant laissé faire et cautionné les dirigeants des 10 dernières années qui se sont bien «servis», l’administration assume l’entière responsabilité de la liquidation de l’Entente sportive sétifienne.

Il ne faut pas sortir de Saint-Cyr pour affirmer que la gravissime crise secouant actuellement l’Entente est une véritable mise à mort de l’un des plus beaux fleurons de notre football.

Il ne faut pas avoir peur des mots, car au moment où les autres pensionnaires de la Ligue 1 bouclent le mercato estival, l’Entente, qui a donné tant de bonheur au peuple algérien durant la période des vaches maigres, perd ses cadres, s’emmêle les pinceaux, s’engouffre dans l’ornière.

S’offrant un voyage d’agrément en Egypte, les misères faites à l’Entente de Sétif, qui se trouve loin des yeux et du cœur, n’intéressent apparemment pas le ministre de la Jeunesse et des Sports.

Ce gravissime problème, dépassant, faut-il le rappeler, le cadre sportif puisque l’Entente est un facteur de stabilité et de croissance économique d’une ville carrefour, n’est pas le souci majeur des sénateurs et des députés, bien calfeutrés dans leur «sphère». L’histoire jugera ces «pantouflards» n’ayant pas levé le petit doigt pour venir au secours de l’Entente, un patrimoine collectif…


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