Constantine

«Arabes, Amazighs… khawa, khawa !»



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En dépit des circonstances difficiles, notamment la canicule et le nombre considérablement diminué des étudiants à cause des contrôles, la flamme de la détermination de la communauté universitaire demeure toujours allumée.

Dans le but d’honorer la marche du mardi, les étudiants accompagnés d’enseignants ont traversé des kilomètres, depuis l’université des Frères Mentouri jusqu’au centre-ville de Constantine, pendant deux heures de, sous une température de 42°C. En arrivant à la place du Colonel Amirouche (connue par La Pyramide), certains manifestants ont lancé : «Même si nous serons plus que cinq, nous continuerons quand même à marcher.»

En plus des slogans habituels hostiles au pouvoir actuel, les étudiants ont également scandé : «Arabes, Amazighs, khawa khawa», «Unité nationale… pas de racisme… pas de régionalisme», «L’Algérie est assez grande pour tout le monde» et «Non à la tutelle extérieure, nous choisirons notre Président». Une réponse au dernier discours du chef d’état-major et vice-ministre de la Défense nationale, Ahmed Gaïd Salah, sur le port du drapeau amazigh lors des marches et les manipulations extérieures.

En dépit du message clair des étudiants, un élément de la sécurité en civil a tenté d’intimider un jeune homme portant le drapeau amazigh, en lui demandant de cacher l’emblème et l’accompagner loin de la marche. Unis, les étudiants ont chassé cet élément en criant «Dégage !» et «Slimiya !» Les protestataires ont fait savoir qu’il s’agit d’un policier infiltré au sein des étudiants et qui était à l’origine de l’interpellation des trois étudiants lors de la marche de vendredi dernier. «Nous sommes là pour dire qu’aucune force pourra disperser le mouvement, en créant cette ségrégation en Algérie.

Ce qui est clair est que nous sommes tous des Amazighs Algériens, donc il n’y a aucune raison de détourner notre chemin vers la liberté et vers un Etat de droit. Et ce qui s’est passé dernièrement n’est qu’un épiphénomène», a déclaré Abdelouahab B., un enseignant à l’université Salah Boubnider Constantine 3.

En arrivant devant le pôle administratif de la justice, situé au boulevard Messaoud Boudjerriou, les étudiants ont dénoncé la mise sous mandat de dépôt des 19 personnes pour port du drapeau amazigh et «la dépendance maquillée de la justice». Ils ont scandé en chœur : «Les juges ne soyez pas des traîtres».

A la fin de la marche vers 13h, les manifestants ont tenu un débat à la place du Colonel Amirouche en présence de certains citoyens. Ils ont alerté sur le danger qu’encourt l’Algérie actuellement sur tous les plans, particulièrement économique. Ils ont également appelé à la vigilance et à ne pas accorder trop d’importance à la question du drapeau, en affirmant que c’est une forme de manipulation.


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