Rahabi prend en charge la coordination

L'ex-ministre de l'Information, Abdelaziz Rahabi, a été chargé de la coordination de la prochaine conférence le 06 juillet prochain.

L'annonce a été faite ce mercredi sur sa page Facebook. L'homme qui a démissionné de son poste lors du premier mandat de l'ancien président Abdelaziz Bouteflika est très actif ces derniers temps sur la scène politique et médiatique. Il est annoncé également comme probable successeur de Bedoui au poste de Premier ministre, ce dernier étant, pour rappel rejeté par les manifestants et les partis politiques. Infatigable, Rehabi imposé comme l'une des personnalités qui comptent dans un proche avenir, notamment avec l'amorce du dialogue et surtout l'entame du processus électoral sur des bases nouvelles.

L'ancien diplomate a fait savoir que cette conférence du 6 juillet prochain sera tenue par « les partis des forces du changement et la société civile élargie, qui ont proposé la plateforme du 15 juin, ainsi que des associations issues du soulèvement populaire ».

Il a fait savoir qu'il a été chargé de « coordonner cette initiative politique inclusive » dans le but de « dégager une conception et des mécanismes » de sortie de la crise actuelle. Il a également expliqué le but de cette conférence d'aller vers « les premières élections présidentielles démocratiques dans l'histoire du pays » dans des « délais raisonnables ».

Crédible au sein de l'opposition toutes sensibilités idéologiques confondues, accepté par la rue et défendant des thèses démocratiques, Rahabi compte aller rapidement dans ces consultations, afin de booster le dialogue et amorcer enfin une sortie de crise.

« J'ai effectué de larges consultations sans exclure aucune partie, afin que tous participent à la préparation de cette conférence dans toutes ses étapes et adhèrent au processus de sortie de crise », a fait savoir Rahabi.

Il a révélé avoir rencontré, le 19 juin dernier, le premier secrétaire du FFS à ce moment et des cadres dirigeants du parti, auxquels il a présenté le contenu du projet de « conférence du dialogue national ».