Black Eyed Peas

N’arrêtez pas, jouez de la musique



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Le concert des Black Eyed Peas, tout le monde en parlait lors du Festival Mawazine-Musiques du monde se déroulant du 21 au 29 juin à Rabat (Maroc).

Le leader de la formation Black Eyed Peas, will.I.am, et les camarades, Taboo et apl.de.ap, se sont produits sans leur muse, Fergie. Elle a quitté le navire il y a belle lurette. Sa doublure, seulement pour les concerts et les tournées, est une nouvelle voix plutôt «soul», elle a du coffre. Elle s’appelle Jessica Reynoso.

Et elle assure. Les Black Eyed Peas, accompagnés par un Dj, un batteur et un guitariste, se sont déchaînés sur la scène et ont fait sauter, danser, s’éclater et chanter un public, plutôt les clubbers d’un dance floor (piste de danse) en plein air et à la belle étoile en cette nuit estivale.

Will.i.am, Taboo -qui a avoué  avoir guéri d’un cancer depuis  cinq ans-,  apl.de.ap et leur nouvelle égérie, Jessica Reynoso, ont revisité leur hits, tels que Let’s Get It Started, Imma Be, Rock That Body, They Don’t Want Music / Boom Boom Pow, Just Can’t Get Enough, Shut Up, Pump It, Doneness,  Ring The Alarm, Big Love, Dum Diddly, Don’t Stop the Party, The Time (Dirty Bit), Where Is the Love ? Et en guise de finish, le succès fou, I Gotta Feeling, qui a infirmé leur titre They Don’t Want Music (Ils ne veulent pas de musique). Au contraire, le public en voulait encore (rappel  en anglais).

La scène Nahda, dite de «musique orientale» et  de «tarab arabi» (chant arabe) a accueilli une star, l’une des plus belles voix, une diva panarabe du pays du Cèdre, le Liban, Elissa qui, souriante et surtout gracieuse, a émerveillé un public formé essentiellement de femmes, et bien sûr, de la gent masculine aussi, avec Wahashtouni (Vous m’avez manqué), ou encore Akrahni (Hais-moi).

Elissa, une diva

Lors de la conférence de presse, Elissa, répondant à une «faune compacte» de journalistes du monde entier, et devant une forêt de micros, confiera qu’elle a affronté un cancer avec courage et dignité et récemment qu’elle a subi une opération  au niveau de la main avec succès en Allemagne.

A propos des violences dont sont victimes les femmes dans le monde arabe, Elissa, déclarera :  «J’en parle sans tabous. J’ai cassé les tabous. Il faut savoir que 50 pour cent des suicides dans le monde arabe sont le fait de femmes.

Du coup, Le New York Times et le Washington Post m’ont citée et ont relayé cette information, brisant les tabous à propos du cancer dans le monde arabe et des violences faites aux femmes dans les pays arabes.  Je ne cesserai jamais d’en parler. Ma  ma vie privée ? Elle  ne concerne que moi. Mon cœur bat, si vous voulez savoir…»

Youness sur les traces de Mami

Dans le cadre plus intimiste du Théâtre National Mohammed V, les festivaliers ont salué ce même soir une véritable légende vivante de la chanson. Considéré comme l’une des plus grandes voix du répertoire francophone, Julien Clerc a égrené pendant un concert inoubliable tous les tubes qui ont forgé son succès depuis plus de 50 ans.

Un grand moment d’émotion pour le chanteur et le public, qui a repris en chœur les titres les plus connus de la star. Toujours sur la scène orientale, c’est une autre voix, masculine celle-là, qui a fait sensation ce mardi. Auteur, compositeur et musicien, le Marocain Hamid El Hadri a magnifiquement entonné les titres qui lui ont permis de s’imposer en quelques années sur la scène nationale.

Un bonheur pour le public, qui a ovationné l’ex-leader du groupe Mazagan, aujourd’hui en solo. Régulièrement classée parmi les artistes préférées des Marocains, Aïcha Tachinwit a, elle aussi, conquis les festivaliers, réunis cette fois devant la scène de Salé. Accompagnée de sa troupe, la chanteuse et danseuse amazighe a proposé un show magistral.

Tout comme Youness, une des étoiles montantes du raï. Révélé au public après sa victoire à Casting Star, la Star Academy marocaine, le chanteur a largement séduit et montré qu’au-delà des réseaux sociaux (son dernier single I Love You a atteint plus de 50 millions de vues sur YouTube) son succès était bien réel !

Au Chellah, où l’on célèbre les musiques du peuple rom, l’ambiance était tout aussi festive. Et pour cause: Alba Molina, fille du célèbre duo espagnol Lole Montoya et Manuel Molina, a offert un spectacle de flamenco aussi poétique que réjouissant. Avec la compagnie de Joselito Acedo, une référence de la guitare.


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