LE PATRON DE N’GAOUS ET ‘’CHERRY DEVANT LA JUSTICE

Ahmed Mazouz, l’ombre d’Ouyahia et Saïd



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Ahmed Mazouz, le PDG du groupe Mazouz, ou la fortune algérienne créée dans les laboratoires d’Ouyahia et Saïd, sous ISTN à la veille du Hirak, accusé de corruption et de fuite de capitaux à l’étranger, a été présenté, ce mardi 2 juillet 2019, devant le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed à Alger .Nul doute, le patron de la marque chinoise « Cherry » passera la prochaine nuit en compagnie de son parrain Ahmed Ouyahia. Mazouz patron de N’gaous , activant aussi dans les secteurs, agroalimentaire,  produits pharmaceutiques et propriétaire de l’usine de montage des véhicules de la marque chinoise « Cherry », des bus Higer et des camions Shacman  en Algérie , devra désormais répondre de ses actes devant le procureur de la République . Ahmed Mazouz et son fils Naim qui dirige la société de N’gaous ainsi que les deux ex-premiers ministres Ouyahia et Sellal, les anciens ministres des transports, Abdelghani Zaalane, Youcef Yousfi de l’Industrie et Abdeslam Bouchouareb, en fuite à l’étranger, sont poursuivis pour « des faits punis par la loi, relative à la conclusion de marchés publics et de contrats contraires à la réglementation et les lois en vigueur.

Le patron des bus de la mort
Mazouz et aussi patron de l’usine de montage des bus de la marque chinoise ‘’ Higer’’. C’ est une usine qui fabriquait des systèmes CKD pour l’ensemble des usines de la marque en Afrique. Sa capacité annuelle est de 3000 bus, tous les modèles confondus, dont 60% sont destinés au marché algérien. La construction de cette usine a couté 80 millions d’euros. Notons que ,le groupe de Ahmed Mazouz, qui commercialise des marques automobiles chinoises à travers sa concession automobile G.M Trade  a réalisé  un chiffre d’affaires annuel moyen de 300 millions de dollars. Après l’auomobile ,Mazouz ,fait son entrée dans le monde du sucre en investissant dans une raffinerie de sucre d’une capacité de 2 millions de tonnes/an qui devrait entrer en production au mois de juillet 2019, un investissement estimé à 500 milliards soit  (45 millions de dollars), financé par un emprunt bancaire de 4 milliards de dinars .

N’gaous ou l’ombre de
Saïd et Ouyahia !
N’gaous, qui noie à chaque ramadan, les chaines de télévision par ses spots publicitaires à coût de milliards, et qui a même soulevé la curiosité des simples citoyens, la taxant, d’une société appartenant à Saïd Bouteflika ou Ouyahia, et désormais une vérité, qui éclate au grand jour à travers la convocation d’Ouyahia dans l’affaire Mazouz !  La filiale N’gaous Conserves SPA, auparavant, Entreprise nationale des Jus et Conserves (ENAJUC) avant sa privatisation en 2007, rachetée dans des conditions douteuses par Ahmed Mazouz , le maniaque archi milliardaire qui a fait fortune dans la concession automobile et l’importation de la pièce automobile de rechange. Créer en 1979, ENAJUC ,  a été confrontée à une farouche opposition syndicale en 2007, qui a contesté sa privatisation, dans un climat social électrifié, sous la pression, elle finit par céder la majorité des parts sociales dans la Sarl Simagrof à Ahmed Mazouz et son fils Naïm. La sarl Simagrof de Mazouz devient, une société de holding. Sous le nouveau nom, N’gaous Conserves, spécialisée dans la transformation des fruits, fabrication et commercialisation des eaux fruitées, jus et conserves,  disposant de deux unités de production à N’gaous et Menaa, elle est désormais intégrée au groupe diversifié de Mazouz, activant dans les secteurs, agroalimentaire, produits pharmaceutiques et automobile.

 


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