Malgré la canicule



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Le 20e vendredi du mouvement populaire, coïncidant avec le 57e anniversaire de l’indépendance n’a pas failli à la tradition.

Des dizaines de milliers de citoyens, de tous âges et de toutes les catégories sociales, ont marché pour réaffirmer leurs revendications à en finir avec tous les symboles du système.

En effet, malgré un soleil de plomb et une chaleur écrasante, la rue de Tizi Ouzou a encore grondé à l’unisson les désormais traditionnels slogans : «Pour une Algérie libre et démocratique», «Pour le départ du système», «Pour une justice libre et indépendante», «Le pouvoir au peuple»…  et le rejet de dialogue autour d’une élection présidentielle avec le gouvernement Bedoui.

La marche, qui a drainé des dizaines de milliers de citoyens, s’est ébranlée, comme le veut la tradition depuis le 22 février dernier, du portail principal de l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, juste avant 14 heures. Les manifestants brandissaient plusieurs banderoles, pancartes et écriteaux portant différents slogans : «Nous ne lâcherons rien jusqu’à la victoire finale, c’est la seconde indépendance qui est en marche», «Le changement radical passe par une assemblée constituante», «Non à la dictature, non à la théocratie, nous voulons un État civil»…

Exprimant encore une fois leur détermination à éradiquer le système en place, les marcheurs ont scandé : «Le feu brûle les forêts, l’eau noie les plaines, le peuple écrasera la bande pour se libérer», «Système dégage, sentence exécutoire et sans appel» ou encore «5 juillet 62 libération de l’Algérie du colonialisme, 5 juillet 2019 libération de l’Algérie du système légué par le colonialisme». D’autres manifestants ont focalisé leurs slogans sur la libération des détenus politique : «Ni dialogue ni élection avec le reste de la mafia», «Libération immédiate et inconditionnelle des détenus politiques», «Honte à vous de souiller la réputation d’authentiques héros de la révolution de novembre».

Le message semble s’adresser directement à ces médias qui n’ont pas hésité à souiller le parcours du Moudjahid Bouregaâ après son incarcération. D’autres marcheurs ont nettement montré la porte de sortie au système et au pouvoir en place par de nom breux slogans : «Nous ne faisons confiance ni à Bouteflika ni à Bedoui», «Bensalah et gouvernement Bedoui dégagez» et enfin «Vous êtes le problème, vous ne pouvez pas être la solution». Même le chef d’Etat major n’a pas été épargné.

À signaler que le long du trajet allant de l’université Mouloud Mammeri en passant par la route de l’hôpital et l’axe principal de la ville des genêts jusqu’à la place de la bougie, les manifestants ont chanté et scandé des slogans hostiles au pouvoir et au système.

Fait remarquable, les habitants de la ville de Tizi Ouzou ont distribué des bouteilles d’eau aux marcheurs, les arrosant même depuis les balcons, pour leur permettre de reprendre leur souffle et de poursuivre la marche toujours pacifique comme depuis le 22 février dernier.

Vers 16 heures, les dizaines de milliers de manifestants se sont dispersés dans le calme et la sérénité et sans qu’aucun incident ne soit enregistré, promettant de revenir vendredi prochain et tous les vendredis à venir jusqu’à la victoire du peuple.
Hocine T.


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