Le professeur Abdelouahab Bengounia spécialiste en épidémiologie au CHU Mustapha-Pacha, Alger, a déclaré lors d'une conférence tenue hier à El Moudjahid, que l'Algérie aurait pu éviter les répercussions que connait actuellement le pays, dues à l'exploration du gaz de schiste : « si l'Algérie avait un institut national de veille sanitaire, le problème du gaz de schiste ne se poserait pas, car cet institut aurait permis de détecter tout événement y compris le gaz de schiste, susceptible de modifier ou d'altérer l'état de santé de la population, maladies transmissibles et non transmissibles, catastrophes naturelles ou pollution », a-t-il annoncé M. Bengounia a ajouté que depuis quinze ans, il milite pour la création d'un INVS, institut national de veille sanitaire, un établissement public de santé, doté d'une personnalité morale et d'une autonomie financière et technique, selon lui le rôle de cet institut et d'effectuer une surveillance et une obser