Empêcher une autre oligarchie



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Reste aujourd’hui au peuple d’empêcher la naissance d’une oligarchie nouvelle, pour réussir à construire le système social au bénéfice du peuple tout entier. Tout est là : vaincre par l’action pacifique et, par elle encore, établir la démocratie dans sa forme la meilleure (d’autres disent la moins mauvaise), à savoir celle où réellement nous avons affaire à «houkm a chaâb» (le pouvoir du peuple), par et pour le peuple. Cela signifie − répétons-le tant que ce sera nécessaire : liberté, égalité et solidarité collectives, seule manière d’éliminer toute forme d’exploitation de l’être humain par son semblable, sans oublier l’exploitation criminelle des ressources naturelles de la planète. Utopie ? Elle ne l’est que tant qu’elle ne sera pas réalisée. Comme l’utopie qui élimina l’esclavagisme, puis le féodalisme. Pourquoi donc le capitalisme, privé ou étatique, serait-il éternel ? Quant à croire «moins mauvais» le système «libéral», n’est-il pas oligarchique ? Le «moins mauvais» son système économique capitaliste, n’est-il pas monopoliste, fauteur de guerres pour la conquête des marchés mondiaux et destructeur des ressources naturelles de la planète ? Le «moins mauvais», son système démocratique n’est-il pas oligarchique ? La «moins mauvaise» civilisation ne produit-elle pas les ravages écologiques et le conditionnement idéologique transformant les êtres humains, individus et peuples, en ennemis engagés dans un féroce et impitoyable «struggle for life», en robots travaillant uniquement pour le profit de la caste oligarchique, en âmes mortes dévoreuses d’anxiolytiques, au profit des multinationales de médicaments, en mercenaires en uniforme d’armées d’agressions au profit des usines d’armement, en des animaux dont le comportement est inférieur à celui des bêtes sauvages, réduisant la planète à un asile de dérangés mentaux, dirigés par des psychopathes diplômés, cravatés, au sourire aussi grimaçant qu’hypocrite, où tout est publicitaire, donc mensonger et manipulateur, dans le seul but d’enrichir une minorité d’obsédés de compte en banque, pour lesquels «après moi, le déluge !» ?


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