ES Sétif

 L’hémorragie continue



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Après le départ de six joueurs et pas des moindres, la sentinelle du onze ententiste, Rebiai, est sur le point de rallier le MC Alger pour y tenir, nous dit-on, «compagnie» à Djabou.

Le joueur a été bradé contre 30 millions de dinars. Très loin des 210 millions de dinars perçus par l’USMBA dans le transfert de son ex-latéral gauche, Lamara. Ne se souciant guère du volet sportif, le premier responsable du club a pris la gravissime décision avant même la prise de fonction de Madoui.

Le technicien qui devait entamer hier son travail n’a pas été associé dans le départ du gardien Boultif et Demene, signataires à l’AS Aïn M’lila. La libération de Rebiai lié à l’ESS jusqu’en juin 2020 n’a pas été du goût de nombreux Ententistes criant au scandale et à la liquidation de leur club.

Les calculs d’épicier d’Arab trouvant le moyen d’engager un ex-agent de l’USMA et de vider l’équipe de sa sève n’augure rien de bon pour l’Aigle noir végétant dans le coma. Comme un malheur n’arrive jamais seul, Walid Sadi, ex-manager général de l’équipe nationale où il a réalisé un excellent travail, dix années durant, s’est retiré sans crier gare.

Ayant accepté de reprendre du service sur insistance des supporters et des autorités, Sadi est revenu à l’Entente avec un gigantesque projet sportif. La feuille de route du jeune homme d’affaires est stoppée net par les adeptes de l’à-peu-près et des approximations.

N’ayant certainement pas admis le recrutement du gardien Daas (MCA) et d’autres choses ne tournant pas rond à l’Entente fonctionnant provisoirement avec deux personnes (le directeur administratif et le comptable), Sadi à l’origine du retour de Salim Oussaci, envoyé au charbon sans la moindre arme, s’en va en silence comme il est venu.

Au grand dam des supporters craignant le pire pour le club qui continue à broyer du noir. Les fans n’ont pas tort, car Arab ne fait pas mieux que Hamar.

Pour l’illustration, la gravissime affaire Amada plane telle une épée de Damoclès sur la tête de l’ESS. Le cas du Nigérian Ifiani est en suspens. Le blocage des comptes bancaires de la SSPA n’est pas réglé. Les départs de Badrane, Bakir, Zeghba, Aïboud, Banouh, Djabou et Rebiai n’ont pas été comblés.

On ne remet pas en cause le talent des Souibaa, Tebbi, Khedaïria, Arribi, Debbari et Touré, mais de nombreux postes restent vacants, notamment dans la cage, en défense (sur le flanc gauche et au niveau de l’axe) et en attaque. Le maintien en Ligue I ne se réalise pas avec des «vœux» pieux mais grâce à un effectif costaud.

La régularisation des joueurs traîne. Ne disposant d’aucun projet sportif en mesure d’extirper le club du sable mouvant dans lequel il se débat depuis des lustres, Arab et son groupe voudraient emboîter le pas à leurs prédécesseurs et gérer l’ESS avec l’argent du beylik. Révolue, cette vision des choses a fait son temps.


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