Les habitants étouffent sous la canicule

La ville de Chlef est connue pour son climat chaud en été, comparable à celui du sud du pays, mais la canicule qui y sévit depuis quelques semaines n’a fait qu’infliger des souffrances supplémentaires à la population, notamment celle occupant les chalets, érigés suite au séisme de 1980.

Du coup, des voix ne cessent de s’élever pour demander l’application d’un régime spécial en matière de tarification de l’électricité et d’aménagement des horaires de travail. «Chlef est située dans le nord de l’Algérie, mais son climat en été est identique à celui du sud du pays.

Ceci est bien connu de tous, comme en font foi les prévisions météo quotidiennes qui annoncent régulièrement des températures supérieures à 40 degrés durant l’été.

En tout cas, il est quasiment impossible de vivre sous un tel climat étouffant, c’est pourquoi nous demandons au gouvernement de se pencher en urgence sur notre cas, en décidant des mesures spéciales pour la période des grandes chaleurs, comme la réduction des tarifs de l’électricité et l’aménagement des horaires de travail pour les différents services», ont indiqué des habitants rencontrés au chef-lieu de wilaya.

Ils estiment que «ces revendications sont mesurées et justifiées, eu égard à la situation évoquée ci-dessus et à la sur-utilisation des climatiseurs, synonyme de consommation élevée d’électricité.

C’est un mal nécessaire, car ces appareils consomment beaucoup et on ne peut plus s’en passer». Ce cri de détresse sera-t-il entendu par le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab, qui était en visite hier dans la région ? Ses prédécesseurs, interpellés sur la question par les habitants, n’ont rien fait à ce sujet. En attendant, les Chélifiens continuent de vivre enfermés chez eux, sans aucune assistance ni aide des pouvoirs publics.