Des barrages érigés pour empêcher la marche des radiés de l’ANP

Jour de calvaire sur les routes



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Ce n’était pas un vendredi. Pourtant, la Gendarmerie nationale a installé plusieurs barrages filtrants sur les axes menant vers la capitale. Ce qui a provoqué des bouchons de plusieurs centaines de mètres, comme c’était le cas au niveau des Bananiers ou Rouiba, à l’est de la capitale.

Pour des membres de cette coordination, les services de sécurité ont mis en place ce dispositif pour empêcher les retraités de l’armée de rejoindre Alger. Le désarroi était tel, que des familles, bloquées pendant plusieurs heures, ont lancé des appels sur les réseaux sociaux pour que soit mis fin à cette situation. Des vidéos montraient des véhicules roulant dans le sens inverse de la voie pour éventuellement prendre un autre chemin.

Par ailleurs, les choses se seraient compliquées, dans la nuit de samedi à dimanche, au niveau de Hammam Al Biban, à Bordj Bou Arréridj où, selon des membres de la coordination, la gendarmerie a usé de gaz lacrymogènes et de balles en caoutchouc pour bloquer les retraités qui voulaient rejoindre la capitale. Une vidéo montrant un impact de cette balle sur le torse d’un ancien militaire a même circulé sur les réseaux sociaux. Ceux-là ont évoqué des véhicules endommagés, plusieurs arrestations et des blessés (22, selon l’un des coordinateurs).

Bien évidemment, cela n’a pas empêché les retraités de l’ANP de tenir leur rassemblement au square Port-Saïd. Prenant place au «kiosque à musique», ils ont scandé leurs slogans habituels relatifs à leurs revendications qui s’articulent, entre autres, autour de la revalorisation de leurs pensions de retraite, une prise en charge médicale adéquate pour ceux qui ont été blessés durant leurs services, l’accès au logement… «Watani, watani, ayna haqi ?» (Mon pays, où sont mes droits), ont-ils scandé. Les retraités de l’ANP, et après avoir entonné l’hymne national, ont également repris le slogan «Djeich, chaab, khawa khawa !» (Armée, peuple, frères).

Faisant une déclaration publique, largement partagée d’ailleurs sur les réseaux sociaux, celui qui est présenté comme le coordinateur du Sud a évoqué, en marge de ce sit-in tenu à Alger, les «dépassements» dont ils seraient victimes à Bordj Bou Arréridj. «On croyait que la îssaba (la bande, ndlr) était en prison. Aujourd’hui, on s’est rendu compte qu’elle est toujours là», a-t-il déclaré.

La Coordination nationale des retraités et radiés de l’ANP avait organisé, durant les années 2017 et 2018, plusieurs actions qui ont valu à certains de ses responsables, dont Amar Hassini, dit Amar El Beret, des démêlés avec la justice. Les retraités de l’ANP ont tenté, à maintes reprises, de marcher sur Alger. Mais depuis le début du hirak, les activités de cette coordination ont été «gelées». Aujourd’hui, ne voyant vraisemblablement rien venir, ils ont décidé de réoccuper la rue. Hier, vers 17h, les manifestants occupaient toujours le square Port-Saïd. Certains coordinateurs parlaient d’un sit-in «permanent».


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