Les nouvelles cités construites à la périphérie des grandes villes du pays connaissent une poussée de violence périodique. Le décor des affrontements entre bandes rivales est souvent le même, avec toujours les mêmes protagonistes : des jeunes issus des vieux quartiers populaires. Les autorités préfèrent nier l’existence de gangs. Le DGSN, Abdelghani Hamel, a démenti la constitution de gangs organisés. Pour lui, les rixes sont dues «à une forme de violence urbaine». «Je ne connais pas de gangs. Il y a plusieurs formes de criminalité et une violence urbaine qui mettent en cause des groupes (…). Il s’agit de délinquants qui sont peut-être eux-mêmes victimes de quelque chose», a estimé, la main sur le cœur, le premier policier du pays, qui s’exprimait lors des festivités organisées par son corps à Boumerdès en 2012, année durant laquelle les affrontements ont atteint leur paroxysme, particulièrement dans les quartiers de la capitale et de Constan...