Répression, arrestations, inondations

un Hirak sous le signe de la colère



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Par Mohamed K. – Sur les réseaux sociaux, les appels à manifester pour ce vendredi ont revêtu un cachet plus fort et plus tendu, pour au moins deux raisons : le défi qui a été lancé aux manifestants par le chef d’état-major de l’ANP de maintenir ses échéances électorales et l’incarcération brutale d’une des figures les plus emblématiques du mouvement de protestation, Karim Tabbou.

Ces deux raisons avaient brusquement mis fin à des espoirs nés de l’acquittement, cette semaine, d’un manifestant arrêté depuis plusieurs semaines à Annaba pour avoir brandi un drapeau amazigh et aussi des rumeurs sur le départ «imminent» du Premier ministre, Noureddine Bedoui.

A l’approche de la date-butoir fixée par l’homme fort du pouvoir pour convoquer le corps électoral en vue de l’organisation de l’élection présidentielle dans les délais réglementaires, c’est-à-dire dans les trois mois qui suivent, les animateurs du mouvement savent que le temps presse pour redoubler de mobilisation et tenter de dépasser les niveaux atteints par les manifestations des vendredis précédents. Car seule une très forte participation citoyenne peut, selon eux, faire contrepoids aux desseins du pouvoir, qui mise justement sur l’essoufflement ou la division du mouvement pour faire son «passage en force». C’est pourquoi, il faut s’attendre à ce que les manifestants reprennent en force le slogan rituel : «Non aux élections avec les issabâte !» et exigent la libération des détenus.

Autre facteur, venu par surprise celui-là, qui va encore galvaniser les foules ce vendredi, ce sont les inondations terrifiantes, heureusement sans victimes selon un communiqué de la wilaya d’Alger, qui ont frappé la capitale jeudi soir. Des vidéos largement partagées sur Facebook montrent une ville quasi sinistrée et des citoyens en colère contre les autorités.

A la rue Didouche-Mourad, en plein cœur de la capitale, un jeune en furie pointe du doigt le maire d’Alger, Abdelhakim Bettache, et n’omet pas de demander à tous les hommes du pouvoir de «dégager» : «Yetnahaw gaâ !» s’écrie-t-il l’air révolté.

M. K.


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