L'amer constat d'une mauvaise rentrée scolaire 2020



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Si l'on se fie aux déclarations du ministre de l'éducation nationale, Abdelhakim Belabed, au sujet des préparatifs de la rentrée scolaire 2019/2020, il aurait été mis fin à toutes les lacunes auxquelles fait face le secteur. Malheureusement, cette année encore, les multiples problèmes dont souffrait l'école algérienne demeurent toujours d'actualité.

Surcharge des classes, manque d'enseignants, manque d'encadrement pédagogique, éducatif et administratif, manque de cantines et de livres scolaires, statut particulier du personnel et gestion des œuvres sociales sont autant de problèmes qui sont, malheureusement, loin d'être réglés, si le ministère n'a pas mis en place dans la mesure où dispositions réelles et efficaces pour les prendre en charge. En effet, la rentrée scolaire 2019/2020 s'est effectivement annoncée difficile du point de vue de la majorité des syndicats autonomes de l'éducation, notamment en raison de la crise politique qui perdure depuis plusieurs mois. Contacté par nos soins, le chargé de communication de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF), Lamri Zegar Abdelouahab, a indiqué que la rentrée scolaire 2019/2020 a été très difficile et a été marquée par un contexte très particulier. Il assure que les « contraintes » du secteur sont toujours les mêmes. « On ne peut s'attendre à une rentrée sereine si les mêmes problèmes se répètent chaque année. J'entends par cela la surcharge des classes, le manque d'enseignants, le manque d'encadrement ainsi que les problèmes socio-professionnels Le ministère doit les prendre sérieusement en charge, et ce dans l'intérêt de nos enfants. », déplore Lamri Zegar. En attendant la tenue du conseil national de l'UNPEF qui se déroulera le 24 septembre et qui sera une occasion pour évaluer la rentrée scolaire, le représentant de l'UNPEF parle d'une situation « très préoccupante qui les amène à interpeller le premier responsable du secteur ».

Pour lui, la surcharge des classes persiste depuis déjà des années, et c'est un problème qui pénalise nos élèves. Le syndicaliste souligne également un autre problème qui entache la rentrée scolaire. Il s'agit du manque d'enseignants, notamment des langues étrangères, histoire-géo et mathématiques, surtout dans les régions rurales. L'autre grand problème qui se pose cette année encore, c'est le manque d'encadreurs dans les établissements. « Il y a un grand nombre d'établissements qui ont été ouverts sans directeurs ni surveillants. Le manque d'encadreurs et d'enseignants est flagrant », indique Lamri Zegar. Notre interlocuteur évoque également les problèmes socio-professionnels qui ne sont toujours pas pris en charge. Il s'agit du dossier du statut particulier, qui reste enfermé dans les tiroirs du ministère. Le représentant de l'UNPEF conteste également le gel des œuvres sociales, depuis la fin du mandat de la commission chargée de leur gestion. Pour rappel, le ministre de l'Education nationale avait, en prévision de la rentrée scolaire, annoncé plusieurs mesures pour faire face aux différentes contraintes dont souffre son secteur.

Il s'agit, notamment, de l'ouverture de pas moins de 8 041 postes budgétaires pour assurer l'encadrement des 9,1 millions d'élèves à travers le territoire national. Pour combattre le phénomène de la surcharge des classes, 656 établissements ont été réceptionnés. Ils sont répartis sur les trois paliers en accordant plus d'importance au primaire. Pour ce palier, 424 nouvelles écoles ont ouvert leurs portes cette année. Il en est de même pour 137 collèges et 93 lycées réceptionnés.


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