Les manifestants exigent la libération des détenus du hirak



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Une importante marche et un rassemblement populaire ont été organisés ce dimanche dans la commune de Chemini suite à l'appel lancé par la coordination de soutien aux détenus du hirak. Ces actions ont été ponctuées également par une grève générale qui a totalement paralysé la commune. Des milliers de personnes ont pris part à ces actions réclamant résolument « la libération de Bachir Arhab », un manifestant de la commune arrêté à Alger lors de la dernière marche. Les manifestants ont également exigé « la libération de tous les détenus d'opinion et détenus politiques du mouvement populaire et de tous les activistes ». Au cours de ces actions, des slogans hostiles aux tenants du pouvoir et au scrutin du 12 décembre prochain ont été scandés. « Ulac l'vot ulac » « Système dégage », « Dawla madania machi askaria », « Libérez les otages », « Libérez les détenus », « Assa azeka anelhou alema yeghli udavu », « Libérez l'Algérie », « Djazaïr houra démocratia ». D'autres slogans anti-régime et réaffirmant la détermination à poursuivre le mouvement et la mobilisation ont également été scandés : « Anedou anedou alema yeghli udavu », « Ya h'na ya n'touma ».

Les manifestants ont marché depuis la stèle Massinissa vers la place du 19-Mai 1981 et ont brandi l'emblème national, l'emblème amazigh et critiqué les tenants du pouvoir, réaffirmant un rejet actif de l'élection du 12 décembre prochain. Les manifestants ont repris l'ensemble des slogans et revendications du hirak et réaffirmé la poursuite du mouvement. Au cours d'un sit-in, plusieurs personnes ont pris la parole pour exiger « la libération des détenus et appeler à la mobilisation pour rejeter les élections ». Hocine Boumedjane, coordinateur du bureau de Béjaïa de la LADDH, estime qu'« il n'y a aucun article dans la Constitution qui interdit le port de l'emblème amazighe, rappelant que cette langue est nationale, voire officielle et dénonçant ensuite l'interdiction de se déplacer pour manifester, décrétée à l'encontre des citoyens pacifiques des autres régions du pays vers la capitale ». M. Boumedjane a rappelé qu'un comité d'accompagnement du mouvement a appelé à une grève générale mardi prochain à Béjaïa. Cette grève sera ponctuée par une marche avec la communauté universitaire.

Le comité est composé de partis politiques, d'associations de la société civile, de syndicats, d'activistes, etc. Il a ensuite appelé la population à rester pacifique. Un autre rassemblement de protestation et de soutien en faveur de Djilali Aounit, un jeune de Timezrit arrêté après la manifestation de vendredi pour avoir marché avec son âne, a été improvisée hier devant le palais de justice de Béjaïa où il a comparu pour atteinte à l'institution militaire, selon l'article 144 bis et 146 du code pénal. Des centaines de citoyens, militants des droits de l'homme, activistes du hirak, syndicalistes et étudiants, ont pris part à ce sit-in pour exiger sa libération et celle de tous les détenus du hirak. Le jeune a enfin été libéré vers 14h sous les applaudissements des manifestants qui n'ont pas cessé de scander des slogans hostiles au régime.


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