Sahara Occidental occupé

 La diaspora sahraouie se mobilise



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La Coordination des associations de la communauté sahraouie en France et la Plateforme française de solidarité avec le peuple du Sahara occidental organiseront ce samedi à partir de 15h, place de la République à Paris, un rassemblement pour «dénoncer et condamner la répression marocaine et les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental (…)» et demander au Conseil de sécurité de l’ONU l’élargissement du mandat de la Mission de Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara Ooccidental (Minurso) à la protection et la surveillance des droits de l’homme.

Les initiateurs de cette mobilisation escomptent également à travers leur action «adresser un appel à la France, berceau de la déclaration des droits de l’homme, pour lui rappeler que la protection et la promotion des droits de l’homme ‘‘constitue un axe prioritaire de sa politique étrangère’’ dans toutes les régions du monde et que cela doit être le cas aussi au Sahara occidental».

Il s’agit aussi pour eux d’exiger «la libération des prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines et le respect du droit international humanitaire en ce qui concerne leur traitement».

Dans un texte qui accompagne leur appel, la Coordination des associations de la communauté sahraouie en France et la Plateforme française de solidarité avec le peuple du Sahara occidental rappellent que «le peuple sahraoui connaît depuis 45 ans l’occupation de son pays, le Sahara occidental, par le Maroc».

Cette occupation, ajoutent-elles, est violente : il y a eu des milliers de morts lors de l’invasion marocaine, en 1975-1976, et depuis, même après qu’un cessez-le-feu ait été signé entre le Front Polisario et le Maroc en 1991, la répression et l’oppression marocaines s’abattent sur les Sahraouis qui n’ont pas pu ou pas voulu quitter leur pays.

Pas sur n’importe lesquels : sur ceux qui souhaitent choisir librement leur destin politique, en suivant le droit à disposer d’eux-mêmes (ou droit à l’autodétermination) édicté par l’ONU.

Les deux associations soutiennent que le problème principal, aujourd’hui, est que «cette oppression-répression s’effectue en toute impunité, car le territoire est interdit d’accès aux observateurs, journalistes, défenseurs des droits de l’homme et amis des Sahraouis favorables à l’autodétermination».

Il y a eu 268 expulsions depuis janvier 2014. Et cela, disent-elles, est d’autant plus grave que «les puissances occidentales, dont la France au premier chef, ferment les yeux sur cette oppression, préférant ménager les susceptibilités nationalistes d’un Maroc ‘‘bon’’ partenaire commercial et politique».

C’est pourquoi, poursuit-on, «les Sahraouis qui séjournent en France, souvent en demande d’asile, veulent faire connaître la situation odieuse imposée à leur peuple dans la partie occupée du Sahara occidental».

Une situation, précise-t-on, marquée par des arrestations, des mauvais traitements, des tortures, des accusations sans preuve, des procès inéquitables et des éloignements inhumains des prisonniers par rapport à leur famille, quand ce n’est pas le refus du droit de visite, comme pour notre amie Claude Mangin-Asfari, qui a été interdite 5 fois de rentrer au Maroc pour voir son mari Naama, emprisonné depuis bientôt 9 ans…


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