La situation en Algérie crée un malaise au sein de la classe politique marocaine



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Par Karim B. – Une déclaration de l’ancien ministre marocain des Affaires étrangères sur la situation en Algérie a fait réagir le chef de la diplomatie, Nasser Bourita, qui, dans un communiqué sec, a affirmé que les propos de son ancien supérieur hiérarchique n’engageaient par le gouvernement.

«M. Salah-Eddine Mezouar, président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), a cru devoir commenter la situation interne en Algérie lors d’une conférence internationale tenue à Marrakech. Cette déclaration a soulevé des questionnements au niveau de la classe politique et de l’opinion publique quant à son timing et ses véritables motivations», souligne le communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères. «Le gouvernement (…) dénonce cette démarche irresponsable, maladroite et irréfléchie», insiste le ministère qui dénie à l’ancien ministre, en des termes virulents, le droit de «se substituer au gouvernement (…) dans la prise de positions sur les questions internationales et notamment les développements dans ce pays voisin». «La position du royaume à ce sujet est claire et constante», assure Nasser Bourita.

«Le royaume du Maroc a, en effet, décidé de s’en tenir à une attitude de non-ingérence par rapport aux développements en Algérie», précise le communiqué, tout en affirmant que «le Maroc s’abstient de tout commentaire à ce sujet» et qu’«il n’a ni à se mêler des développements internes que connaît ce pays voisin ni à les commenter de quelque manière que ce soit».

Nasser Bourita n’y va pas de main morte dans sa dénonciation de cette sortie de route d’un ancien diplomate censé «peser ses mots» dans de telles circonstances, d’autant que le Maroc «se tient à carreau» depuis le déclenchement de la crise politique en Algérie.

C’est la seconde fois que la déclaration d’un haut responsable marocain soulève un tollé général au Maroc depuis le début du Mouvement de contestation populaire en Algérie. Le chef du gouvernement, Saâd-Eddine El-Othmani avait, lui aussi, été sévèrement recadré pour avoir souhaité, au lendemain de la démission du président Bouteflika, que le changement des dirigeants en Algérie rapproche les deux pays et permette la réouverture des frontières terrestres.

K. B.


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