Le PLF2020 prochainement devant les députés



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Le projet de loi de finances 2020 avec ses nouvelles dispositions, qui revoit « partiellement » le mode de gestion économique, va être débattu en plénière à l'Assemblée populaire nationale dans les jours qui viennent. Après avoir reçu le feu vert du Conseil des ministres, dimanche passé, le PLF va être examiné par la Commission des finances et du budget de l'APN pour ensuite être soumis au débat en plénière puis au vote des députés.

Intervenant dans un contexte difficile où l'économie du pays tourne au ralenti, le PLF prévoit un taux de croissance de 1,8% du produit intérieur brut à même de sauvegarder l'activité économique et les postes d'emploi. La mouture du PLF prévoit également des budgets de fonctionnement et équipement en deçà des seuils de l'année 2019, soit 7 773 mds DA, avec un budget de fonctionnement de l'ordre de 4 893 mds DA et de 2 880 mds DA pour l'équipement.

C'est donc une politique de rationalisation que le gouvernement a adoptée sans pour autant remettre en cause la politique sociale de l'Etat. « Le PLF pour l'exercice 2020 a été donc élaboré dans le cadre du retour au processus budgétaire marqué par la rigueur consacrant la rationalisation et l'assainissement des ressources financières pour préserver les grands équilibres financiers et un taux d'inflation réduit, sans remise en cause du caractère social de l'Etat et des secteurs dits prioritaires, à leur tête l'éducation nationale et la santé », a-t-on mentionné dans le communiqué du Conseil des ministres.

En outre, dans ce projet de loi, le gouvernement renonce à certains « principes » qui ont longtemps guidé la politique économique du pays. Il s'agit principalement de « l'abandon » de la règle 51/49 régissant l'investissement, qui va être appliquée uniquement aux secteurs jugés stratégiques, principalement les hydrocarbures. Une règle qui a longtemps entravé l'investissement étranger en Algérie, selon les spécialistes qui n'ont eu de cesse d'appeler à son abolition. L'Algérie va aussi « briser un tabou », celui de recourir au financement extérieur. Pour combler le déficit budgétaire, le pays va se tourner donc vers les institutions financières internationales de développement dont l'Algérie est membre pour financer des projets stratégiques. Une solution temporaire et partielle, selon des experts qui soulignent la nécessité de l'accompagner par des mesures urgentes. Cela, suite à l'abandon de la planche à billets, le moyen de financement choisi par le gouvernement précédent pour combler le déficit budgétaire. Il est question également d'élargir l'assiette fiscale en introduisant une taxe sur la fortune. Répondant à l'esprit du partage, le patronat n'est pas contre l'instauration de cet impôt, comme ce fut le cas auparavant.

Bien que l'année 2020 s'annonce difficile pour l'économie algérienne, et par ricochet, pour les algériens, la Banque mondiale prévoit, dans son dernier rapport de suivi de la situation économique en Algérie (octobre 2019), une croissance de l'économie algérienne de 1,9% durant l'année 2020. Soit en hausse de 0,2 point par rapport à ses dernières prévisions. L'institution financière internationale relève également une croissance du PIB algérien de 1,5 % en 2018, contre 1,4 % en 2017. De son côté, le Fonds monétaire international (FMI), dans la nouvelle édition de son rapport semestriel sur les perspectives économiques mondiales, a revu à la hausse sa prévision de croissance économique pour l'Algérie en 2019, la portant à 2,6% contre une croissance de 2,3% anticipée en avril dernier.


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